DR ALFRED DAN MOUSSA (DG ISTC): "NOUS ALLONS CELEBRER LES PIONNIERS DE L’INFORMATION…"



mercredi, 31 mai 2017 10:09
L'Istc Polytechnique célèbre ses 25 ans d'existence, le 1er juin
Dr Alfred Dan Moussa (DG ISTC): "Nous allons célébrer les pionniers de l’information…"

En prélude à la célébration des 25 ans d’existence de l’Institut des sciences et techniques de la communication polytechnique (Istc Polytechnique) qui aura lieu le 1er juin, le premier responsable dudit institut situe les enjeux de cette cérémonie dédiée.

Quel sentiment vous anime à la veille de la célébration des 25 ans de l’Istc ?
C’est toujours avec satisfaction qu’on va à la célébration d’un anniversaire comme celui de l’Istc Polytechnique. 25 ans, c’est un parcours assez appréciable. Après un quart de siècle d’existence, il est important de s’arrêter, non seulement pour se réjouir, mais aussi pour faire le point sur les projections. C’est d’ailleurs cette vision qui anime toutes les composantes de l’Istc, qui travaillent à offrir une belle journée-hommage et une plateforme de réflexion sur l’avenir de l’Institut.

Quel regard portez-vous sur le parcours de l’Istc, par rapport à sa mission première qui était de former aux métiers de journalisme et de communication ?
L’Istc était chargé de faire de la formation initiale. Cette mission a été bien accomplie jusqu’à ce jour. Ensuite, l’Institut a adjoint à cette mission la formation continue diplômante. Parce que l’Istc accueille également en soir. Alors que ce n’était pas une obligation en tant que telle de faire de la formation en soir. L’Istc n’a pas non plus négligé la formation continue qualifiante. Celle-là qui ne délivre pas de diplôme mais des attestions, parce qu’elle se fait sur une courte durée. De 1992 à ce jour, l’Institut est passé de 32 étudiants à 843 étudiants.

Pour répondre aux besoins de l’évolution des différentes filières, l’institut est passé de cinq filières à cinq écoles, aussi bien en régime jour qu’en régime soir. Il a fallu aussi repenser la configuration de l’institut. D’une simple Direction, on est passé à une Direction générale, des Directions centrales et, bien entendu, des sous-directions qui ont été renforcées. L’institut est également passé au système Licence, Master, Doctorat, communément appelé ‘’Système LMD’’. Afin de permettre la mobilité des étudiants diplômés qui souhaitent poursuivre leurs études ailleurs.

À toutes ces avancées, on pourrait conclure avec la construction d’un campus de petite taille, qui n’accueille que 80 étudiants, principalement ceux venus de l’étranger, car, l’Istc à aujourd’hui une dimension panafricaine.

La célébration des 25 ans de l’Istc est aussi l’occasion pour vous de faire un bilan de votre direction. Six ans après votre nomination, que peut-on retenir ?
Je pense qu’il faut parler de bilan en termes de bilan de tout un parcours. J’ai été précédé par deux directeurs. Je viens moi aussi apporter ma touche.
C’est donc le bilan d’un ensemble continu. Et ces 25 ans de l’Istc seront célébrés sous l’angle d’un bilan de management général qui a commencé par mes prédécesseurs pour aboutir à moi aujourd’hui. Mais, si on doit s’arrêter aux dernières années passées au sein de l’Istc, c’est de dire que l’institut est devenu Polytechnique en 2015.

L’institut a vu aussi ces étudiants engagés dans différentes compétitions, aussi bien sur le plan national que régional, revenir avec des lauriers. Et enfin, on peut noter l’achèvement d’un amphithéâtre de 560 places qui fait sa fierté. Au moment où nous allons célébrer les 25 ans de l’Istc, je voudrais saluer tous nos prédécesseurs, Joseph Koudougnon Ballet, le premier directeur, Jacques Silué Sassongo, le deuxième directeur et avant eux, tous ceux qui ont eu à diriger le Centre de Production des Actualités Audiovisuelles et du Perfectionnement Permanent (Cpaapp) et avant le Cerap, le Studio École de la Rti. Ce sont tous ces dirigeants, enseignants et étudiants qui seront célébrés ce jeudi 1er juin.

« Istc Polytechnique : à 25 ans, que de défis à relever » est le thème de cette célébration. Est-ce à dire que 25 ans après on ne note pas d’avancées notables ?
Je pense que le thème est bien à propos. Parce que célébrer 25 ans, en regardant seulement dans le rétroviseur, n’est pas productif. Ce qui est fait, c’est ce qui devrait être fait. Aujourd’hui donc, c’est de s’interroger sur ce qui reste à faire, sur les fondations de ce qui a été fait.

C’est pourquoi, nous avons choisi de porter la réflexion sur les défis à venir, plutôt que de nous satisfaire de ce qui a été fait.

Quels sont donc ces défis à venir ?
C’est d’abord se rendre compte que nous fêtons les 25 ans de l’Istc au moment où la Côte d’Ivoire parle le langage de la libéralisation de l’espace audiovisuel, au moment où la Côte d’Ivoire parle du passage de l’analogie au numérique.

L’institut ne peut donc que s’inscrire dans cette évolution. Et cela doit se traduire dans la numérisation de nos studios et nos régies au sein de l’institut, afin que les étudiants qui sortent d’ici soient à l’heure de ce qui se passe dans les entreprises selon qu’ils servent en Côte d’Ivoire ou à l’étranger.

C’est cela un pan de nos défis. Notre défi, c’est aussi la couverture wifi de l’institut, pour que tous les étudiants puissent avoir accès au village planétaire qu’offre l’Internet. Notre défi, c’est également la réhabilitation des bâtiments de l’institut. En plus de cette réhabilitation générale, il nous faut construire de nouveaux bâtiments pour des bureaux et salles de classe. Bref, nos défis sont nombreux et cette célébration est l’occasion de les exposer en vue de trouver les moyens de les réaliser.

Quels seront les grands axes de cette célébration ?
C’est principalement rendre hommage à tous ceux qui ont permis que l’institut atteigne ce cap. C’est donc rendre hommage à tous les pionniers. C’est aussi rendre hommage aux figures marquantes du secteur de l’information et de la communication.

À cette occasion donc, nous avons prévu de décorer un certain nombre de personnes qui ont donné de leur vie, de leur temps, de leur expérience à l’institut. Et cela, sous le regard bienveillant de l’État, du ministère de tutelle, du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, Koné Nagbané Bruno, qui est le président de cette célébration.

Et enfin, du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean Claude Kouassi, qui en est le parrain. Nous avons prévu aussi de sortir de l’anonymat les bâtiments de l’institut, en leur donnant le nom de ces pionniers et figures marquantes du secteur de l’information et de la communication. Nous partons donc de plus loin, depuis le Centre National de Formation Professionnel (Cnfp), pour aboutir à l’Istc Polytechnique, en passant par le Studio École de la Rti et le Centre de Production des Actualités Audiovisuelles et du Perfectionnement Permanent (Cpaapp), qui sont les ancêtres de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication Polytechnique (Istc Polytechnique).
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