GUY NEZA: UN MODEL D'ENGAGEMENT EN FAVEUR DES ENFANTS



 Guy Constant NEZA(en chemise pagne sac au dos) a reçu un prix pour ses actions en faveur des enfants.
Le journaliste Guy Constant NEZA du quotidien le Nouveau Courrier fait partie de ces points focaux qui ont bénéficié des deux  ateliers de formation  qui a ont lieu à Grand Bassam en 2012. Sa rédaction est située dans la même Commune de Cocody (Abidjan) quartier  Riviera II.
                           
Le RAMEDE-CI (fusion du RICAE d’alors et de 2APDE) qui s’est donné comme mission de protéger et promouvoir les droits de l’enfant dans les médias, travaille au renforcement de capacités des acteurs de médias sur toutes les questions relatives à l’enfant.

        La récurrence des cas de violation  des droits de l’enfant dans les médias, l’épineuse question des pires de travail des enfants en Côte d’Ivoire notamment dans la cacao culture ainsi que le manque de connaissance des
Instruments juridique nationaux et internationaux de protection des droits de l’enfant sont les raisons qui sous-tendaient à l’initiation de ces deux ateliers de formation.

          Quoique étant financés par des bailleurs différents, ces ateliers visaient à rendre les acteurs de médias  opérationnels pour traiter de n’importe quel sujet relatif à l’enfant de façon professionnelle.
C’est dans ce cadre que les points focaux du RAMEDE-CI participent  pour la première fois à un atelier sur les pires formes de travail des enfants avec le BIT qui faisaient l’actualité dans tous les médias.

         Le journaliste Guy Constant NEZA, spécialiste des questions de culture au quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’ fait partie des participants (invité par le RICAE qui cherche à élargir le cercle de ses point focaux). Ce dernier, au cours de l’atelier ne semble pas très emballé par le thème parce qu’il estimait qu’il s’agissait d’une manipulation de l’Occident. Une position qu’il tient de la ligne éditoriale du journal auquel il appartient. En somme selon lui, les pires formes de travail des enfants n’existent pas en Côte d’Ivoire.

Il garde cette position jusqu’au 2ème jour de l’atelier où il est demandé aux participants de mener une enquête sur les pires formes de travail dans le département de Grand Bassam où se tient l’atelier.
C’est ce jour où le journaliste prend conscience de cette douloureuse réalité. Dans les bars et maquis de la ville de Grand Bassam, des enfants de 7 à 17 travaillent sans répit à servir la boisson, la nourriture et vendre des mouchoirs jusque tard dans la nuit (minuit à 1 heure du matin environ).

Le 3ème jour, le journaliste fait la restitution de ce qu’il a constaté dans la ville et reconnait l’existence et la gravité du fléau. Il s’engage dès lors à faire de la protection des droits de l’enfant son cheval de bataille.
              Cette prise de conscience lui donne un véritable  intérêt pour le sujet enfant d’où sa participation au second atelier, notamment sur les instruments juridiques nationaux et internationaux de protection des droits de l’enfant du RICAE qui a lieu les 22, 23 et 24 novembre 2012 dans le même département de Grand-Bassam. Ce pour mieux renforcer ses capacités sur la question  des enfants.
Il faut dire qu’au sortir du premier atelier, le journaliste Guy Constant NEZA publie plusieurs articles sur le sujet enfant dont le plus célèbre est un grand Reportage en date du 20 novembre 2012 sur les enfants qui travaillent dans la décharge d’Akouédo (une décharge qui recueille toutes des ordures ménagères d’Abidjan).
Le reportage dont le titre était : «  A la rencontre des petits ‘’forçats des ordures’’ de la grande décharge d’Abidjan » lui vaut :
-Le prix de la meilleure rédaction qui a le plus produit sur le travail des enfants octroyé par le RICAE/BIT aujourd’hui dénommé RAMEDE-CI/ BIT.
-Une formation aux USA sur la question du travail des enfants.

Bien outillé désormais après le second atelier sur les instruments juridiques, le journaliste décide de ne pas  s’arrêter à ces prix. Il s’engage en 2013 avec les artistes de Côte d’Ivoire à sensibiliser la population sur les pires formes de travail des enfants. Pour ce faire, il initie avec un financement direct du BIT:

-Un atelier de formation des artistes sur les pires formes de travail des enfants auquel est invité le RAMEDE-CI. (voir photo) un atelier auquel a pris part le RAMEDE-CI.

-Une Charte dénommée ‘’Un Chœur pour l’abolition du travail des enfants’’ signée par une vingtaine d’artistes ivoiriens.(voir photo)

-Une œuvre musicale (un single) chantée par les artistes formés qui porte le même titre que la Charte. (voir photo). Le RAMEDE-CI était à l’enregistrement de l’œuvre.

-Et est également l’invité du magazine télé  ‘’On Garde le Contact’’ sur RTI 2 où il est interviewé sur son action pour l’abolition du travail des enfants en décembre 2013. 

Aujourd’hui, Guy Constant NEZA membre du RAMDE-CI et est reconnu par le BIT, L’UNICEF et SAVE THE CHILDREN comme un défenseur des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire. (voir photo)
Actuellement DG du programme un Chœur pour l’abolition du travail des enfants, il a glané d’autres prix pour son action contre les pires formes de travail des enfants. (voir photo)

La formation des médias est un élément catalyseur de motivation et de prise de conscience de ces derniers sur les cas de violations des droits de l’enfant dans la société, surtout en ce qui concerne la dénonciation et l’interpellation des décideurs sur le respect de ses droits.

La formation favorise également  la sensibilisation d’autres couches professionnelles en vue d’une prise de conscience collective de l’importance du respect des droits de l’enfant.

Cependant le suivi de ces initiatives reste indispensable.
Après les ateliers de formation financés respectivement  par le BIT et Save the Children, le journaliste Guy Constant NEZA aujourd’hui DG de ‘’Un Chœur pour l’abolition d travail des enfants’’, en tant que l’un des bénéficiaires des ateliers de renforcement de capacité, témoigne :

« Le RAMEDE-CI par l’initiation des ateliers de renforcement des capacités, m’a permis de prendre conscience des violations des droits de l’enfants dans mon environnement proche et dans la société.

J’ai décidé de faire de la protection et la promotion des droits de l’enfant mon cheval de bataille parce que j’ai aujourd’hui compris que j’ai eu beaucoup plus de chance que d’autres enfants qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. En faisant la sensibilisation par mes écrits et par la chanson à travers les artistes, j’espère changer la vie des enfants de mon pays par une prise de conscience de la population et les décideurs. Je crois que si tous nous y mettons, nous apporterons un souffle nouveau dans la vie de ces enfants qui n’ont pas demandé à naitre, mais qui malheureusement souffrent par la faute des adultes ».

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