DE LA NECESSITE DE COMMUNICATION ENTRE PARENTS ET ETABLISSEMENTS SCOLAIRES



Lors des élections présidentielles dernières, le dimanche 25 Octobre 2015 en Côte d'Ivoire, une école de la place a été retenue comme centre de vote. Et ce jour là, il y eut une pluie sur toute la ville. Pour cette raison, les agents électeurs, avec l’accord de la direction de l’école, ont invité les votants à prendre place dans la salle de réunion de l’administration pour se mettre à l’abri de la pluie. 

Pendant que l’on attendait calmement dans la salle, un monsieur qu'on appelera Al, très courtois, d’un teint sombre élégamment habillé avec un jeans bleu et une chemise pagne, les cheveux rasés, de la cinquantaine environ, d’une voie grave et calme, était aussi présent pour le vote. Il prit la parole sur un ton de conversation, afin d’entretenir  les personnes assises attendant leur tour pour accomplir leur devoir civique.

Il commença par dire que l’éducation est l’affaire de tous. Puis raconta l’histoire d'un couple qu'on nommera également Fofana : 
Monsieur "Fofana Sinali" est technicien dans une entreprise de construction à vridi où il se rend chaque jour, très tôt, à partir de cinq heures trente (05 :30). Son épouse Dame Fofana Sylvie est commerçante de vivrier dans le grand marché d’Adjamé. Elle s’y rend une heure de temps après le départ son mari c'est-à-dire à six heures trente (06 :30).

Fofana Youssouf est le fils ainé de quinze ans des deux enfants de M. FOFANA. Il est en classe de seconde C. L’enfant a été affecté  dans l’école non loin de Samaké(Abobo) dans la commune d'Abidjan de la Côte d'Ivoire. Et comme toute  école sérieuse, cet établissement organise des séances régulières de concertations avec les parents afin de les informer des comportements de leurs progénitures au sein de l’école. Ces réunions se tiennent le weekend afin que la majorité des parents répondent présent.

Il s’avère que le couple Fofana n’a jamais répondu aux convocations de l’école. Etait-ce parce qu’il ne les recevait pas ou qu’il les ignorait ?

Or, leur fils ainé attend toujours le départ de ses parents pour le  travail enfin de filer  sa tenue scolaire (complet kaki) et prendre une destination autre que l'école qui est celle du cyber café dans le but de chatter sur les réseaux sociaux ou pire, s'adonner à des jeux de salle en salle. Le soir venu, il rentre à la maison sans que personne ne l’interroge sur les leçons apprises au cours de la journée à l'école ou sur son programme scolaire. Il ne rend de compte à personne. 

A la fin du 1er  trimestre, l’enfant Youssouf Fofana obtint sept cinquante sur vingt (07,50/20) de moyenne. Pour dissimuler sa mauvaise note, il demande l’aide d’un copain "Momo", l’expert du clavier avec lequel il se rend habituellement au cyber café afin que ce dernier lui fasse un bulletin contenant une moyenne de 15/20.

Que penser du couple FOFANA et de leur fils ainé ?             


 A suivre …


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