LE PARLEMENT DES ENFANTS DE COTE D'VOIRE 23 ANS APRES SA CRÉATION
Madame la Ministre ANNE DÉSIRÉE OULOTO, la Présidente du PECI Mlle GRÄCE LATH AKAFFOU et la Vice Présidente de l'Assemblée Nationale FADIKA SARA-SAKO |
Le parlement des
enfants en Cote d’Ivoire fait partie des
institutions de notre pays depuis la
signature d’un décret présidentiel. Celui-ci est le 2013-857 du 19 décembre
2013. Il reste sous la tutelle du Ministère de la Solidarité, de la Famille, de
la Femme et de l’Enfance donc sous la responsabilité de Mme Anne Désirée
Ouloto. Cet institution existe depuis 1992, elle a ainsi vingt-trois ans (23
ans). Quel est son parcours depuis sa création ?
De 1992 à 1996 :
A l’origine, ce sont des enseignants et des journalistes qui ont été les
initiateurs de l’assemblée des enfants. A l’époque, elle était nommée Comité
Ivoirien pour le Dénie de l’Enfant Africain(CIDEA) .C’était une
organisation non gouvernementale(ONG). « Cette organisation a donc pris
sur elle de créer en son sein un organe uniquement composé d’enfants et
spécialement chargé de travailler sur toutes les questions d’enfants. Le PECI était
donc statutairement lié à cette organisation-mère.» Finalement, le CIDEA
disparaitra en 1996 après avoir créé le Parlement des Enfants de Cote d’Ivoire (PECI).
L’assemblée des enfants va installer sa représentation à l’intérieur :
Bouaké en plus d’Abidjan. Et l’assemblée de Bouaké regroupait les enfants de
toutes couches sociales : les élèves, les enfants déscolarisés, les filles
et les garçons, les enfants issus de familles riches et ceux de familles à
revenues modes. Et la désignation se faisait par les députés des communes. Et
ce model sera repris par Abidjan.
De 1997 à 2002 :
Le Parlement des Enfants avait trois soucis majeurs : l’absence de
siège social, l’inexistence d’un budget
de fonctionnement et de statut légal. La priorité a été donnée à la question du
siège car le besoin de se réunir deux fois par mois l’imposa comme tel. Il
fallait donc déterminer des locaux où les enfants députés pouvaient se
retrouver de façon régulière. « Sans avoir donc un siège propre à
eux, les membres du PECI se réunissaient dans les locaux d’institutions
nationales ou parfois dans les centres pour enfants. Les réunions se tenaient
les samedis en quinze. Mais l’absence de siège fit que le PECI n’a pu
constituer d’archives de cette époque. »
Et c’est en 1999 que sera installée la section de Yamoussoukro. Les
représentants de la ville d’Abidjan en raison de leur proximité des
institutions nationales et internationales, représentaient le bureau national.
Pour ce qui est des moyens de fonctionnement, l’assemblée des enfants
approchait les bonnes volontés et tout ce que ces derniers offraient était
consacré aux communications, traitements de textes, et la couverture de
d’autres besoins de l’organisation.
Quant’ à la question relative au statut du parlement des Enfants, le
responsable en charge des statuts des associations de l’époque au Ministère de l’Intérieur , a jugé impossible
aux enfants de créer une association par ce qu’ils n’ont pas encore 18 ans. Et
un Avocat du nom de Maitre KOUAKOU Koffi, « avocat à la cour a
soutenu que l’État de Côte d’Ivoire a ratifié la Convention des Nations Unies relatives aux Droits de l’Enfant de 1989. Cette convention
reconnait aux enfants, le droit de créer des associations qui leur semblent
utiles. » Cela tranché momentanément la question le temps d’avoir le décret
présidentiel du Président Alassane Ouattara.
Il fallait trouver du financement pour les activités de façon régulière, alors le PECI, de contact en contact est
parvenu à obtenir la tutelle du Ministère en charge de la famille de l’époque
en 2001.
De 2002 à 2006 : à lire la
semaine prochaine …
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