SUITE 3 DE L’HISTOIRE DE LA FAMILLE FOFANA
M. Fofana lorsqu’il rentrait du travail avec son épouse
ont trouvé leur fils entrain de se bagarrer avec un autre garçon qu’ils ont
reconnu comme un de ses amis. Après les avoir écouté, il décida de se rendre à
l’école pour en savoir d’avantage.
Le rendez-vous a été pris avec les responsables de
l’établissement qui ont convoqué pour l’occasion une réunion avec les parents
d’élèves un week-end. Et comme on le sait dans certains quartiers comme Abobo,
les parents d’élèves ne viennent pas toujours aux rencontres concernant leurs
enfants. Ils n’ont pas de temps pour ces genres de sujets. Alors la date de la
réunion arrivé, il n’y a eu que quelques
parents. Et la réunion initialement prévue pour 09H30 n’a commencé qu’à 11H30.
La réunion eut lieux tout de même avec ceux qui ont
effectué le déplacement. Le directeur de l’école a pris la parole. Il insista
sur le fait que les parents ne doivent pas se limiter à inscrire les enfants, à
lui acheter les fournitures. Il a fait comprendre que lorsque l’enfant est
inscrit et que les fournitures ont été achetées, c’est en ce moment qu’on a
commencé le travail. Il a pris pour exemple un planteur qui a préparé une
nouvelle terre et qui y sème des plantes ou de la graine, est-ce que le travail
est finit ? Il faut maintenant surveiller la plantation contre les
mauvaises herbes, les maladies des plantes, les rongeurs, les singes, les
oiseaux, la sécheresse, l’excès ou le retard de la saison pluvieuse, les
personnes malveillantes etc. Il finit par conclure que les parents d’élèves
doivent se comporter comme le planteur qui veille et surveille ses plantes.
Il donna la parole à l’éducateur à fin que se dernier
organise les discussions. Ainsi trois parents d’élèves ont pu exprimer leurs
inquiétudes et leurs joies. Le pour premier, les inquiétudes se trouve au
niveau de l’effectif élevé dans certaines classes des écoles publiques et il s’est
réjoui que son enfant soit affecté au privé. Et surtout qu’il vient de
comprendre que les enfants, une fois inscrits, ne doivent pas être livrés à eux-mêmes
sur le chemin de l’école ; on doit les suivre.
La deuxième personne qui a pris la parole est une femme.
Elle a fait part de sa satisfaction d’être appelée par l’école pour venir
discuter de la question de sa fille. Elle a fait comprendre aux autres parents
d’élèves qu’elle élève sa fille toute seule car le père de celle-ci est parti
par la voie terrestre en aventure et qu’après avoir traversé la Lybie, il
aurait embarqué dans un bateau qui a chaviré. Et Jusqu’à présent elle n’a
aucune nouvelle de son conjoint. Et le pire c'est qu'aucun de ses parents ne la soutient.
Elle a une amie d’enfance qui a pris en charge les frais de scolarité de sa
fille. Quant à elle-même, elle vend de l’attièké pour faire face à ses charges. Et c’est comme ça qu’elle se débrouille.
Cependant elle tient à ce que sa fille aile à l’école pour devenir autonome un
jour.
A ces mots, une bonne partie de la salle a fondu en larme
tellement ils ont été sensibles à cette histoire. Certaines ont failli
transformer la réunion en des cérémonies funèbres. Ivoiriens aiment funérailles hum… peu s’en
fallu pour qu’elles s’écroulent par terre, crier dans tous les sens et faire
des acrobaties. C’est en ce moment qu’est intervenu l’éducateur pour apaiser la famille attristé
hum… hééé la mort.
Bon, revenons à la famille Fofana et le père qui doit
pendre la parole : « J’ai inscrit Youssouf cette année après
son orientation en seconde. Lorsque je sors pour aller travailler, mon épouse à
qui j’ai laissé le soin de suivre mes enfants à l’école, sort une heure temps
après pour aller au Grand Marché d’Adjamé où elle vend les légumes. Nous ne
rentrons que le soir à 20H et ni moi ni elle ne nous sommes rendu compte que
notre fils ne va pas en classe. C’est à la suite d’une bagarre avec un de ses
amis que nous avons eu l’information. Alors j’ai décidé de venir me renseigner
à son sujet à l’école. Mais je suis rassurer par cette leçon que vient de nous
enseigner le directeur. Nous devons tous nous comporter comme le planteur et
surtout coopérer avec l’école pour suivre les activités scolaires et para
scolaires de nos enfants.
Je voudrais que nous prenions l’initiative de mobiliser
les autres parents d’élèves pour que la vie scolaire de nos enfants ne nous échappe
pas à cause d’autres choses car, tout ce que nous nous efforçons de conquérir
ou de construire, c’est pour leur avenir. »
A Suivre dans quinze jours...
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