GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE: LES ETATS GENERAUX SUR LA SEXUALITE RECOMMANDES
[23-12-2016. 16h30] Il a indiqué que selon les
résultats de l’étude, l’âge moyen de
survenance des cas de grossesses en milieu scolaire se situe entre 14 et 17
ans. Les élèves (garçons) viennent en première position des auteurs de ces
grossesses précoces. Ils sont suivis par les particuliers exerçant dans le
secteur informel (mécaniciens, chauffeurs, soudeurs…).
Grossesses en
milieu scolaire: Les états généraux sur la sexualité recommandés
Afin de mieux lutter contre le phénomène des grossesses en milieu scolaire, une équipe de 22 chercheurs de la chaire Unesco de bioéthique de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, présidée par le Pr Francis Akindès a recommandé les états généraux de la sexualité des jeunes. C’était au terme des travaux d’une étude sur ce fléau, dont la restitution a eu lieu, le 22 décembre 2016, au Plateau.
Ce travail qui s’est déroulé dans quatre zones du pays (Bondoukou, Daloa, Yamoussoukro et Abidjan 4) s’est appuyé sur le recueil des statistiques des trois dernières années scolaires, 2012 à 2015, a précisé le Pr Francis Akindès.
Il a indiqué que selon les résultats de l’étude, l’âge moyen de survenance des cas de grossesses en milieu scolaire se situe entre 14 et 17 ans. Les élèves (garçons) viennent en première position des auteurs de ces grossesses précoces. Ils sont suivis par les particuliers exerçant dans le secteur informel (mécaniciens, chauffeurs, soudeurs…).
L’étude révèle que les causes de ces grossesses en milieu scolaire sont liées à la fois aux facteurs comportementaux, socioculturels, socio-économiques, etc. Ainsi, il ressort que 46,94% de grossesses contractées en milieu scolaire ont été motivés par le financement de l’achat de téléphones portables par le compagnon.
Les périodes de vacances scolaires et de ‘’Paquinou’’ (fête de Pâques en pays baoulé)…, sont les moments propices où les jeunes filles scolarisées contractent des grossesses. Aussi l’étude a dénoncé la faible communication entre parents et enfants sur la sexualité qui s’avère « tabou ».
Félicitant pour sa part le Pr Francis Akindès et son équipe pour les résultats obtenus, le directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Kabran Assoumou, a relevé l’engagement de la communauté éducative à juguler ce phénomène.
Se disant victime de ce fléau qui perdure et hypothèque l’avenir de la jeune fille, Kabran Assoumou a annoncé l’implication d’un certain nombre de ministères concernés pour une lutte plus efficace. Il a salué certains efforts accomplis par la Direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (Dmoss), ainsi que du Projet d’urgence d’appui à l’éducation de base (Puaeb).
Afin de mieux lutter contre le phénomène des grossesses en milieu scolaire, une équipe de 22 chercheurs de la chaire Unesco de bioéthique de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, présidée par le Pr Francis Akindès a recommandé les états généraux de la sexualité des jeunes. C’était au terme des travaux d’une étude sur ce fléau, dont la restitution a eu lieu, le 22 décembre 2016, au Plateau.
Ce travail qui s’est déroulé dans quatre zones du pays (Bondoukou, Daloa, Yamoussoukro et Abidjan 4) s’est appuyé sur le recueil des statistiques des trois dernières années scolaires, 2012 à 2015, a précisé le Pr Francis Akindès.
Il a indiqué que selon les résultats de l’étude, l’âge moyen de survenance des cas de grossesses en milieu scolaire se situe entre 14 et 17 ans. Les élèves (garçons) viennent en première position des auteurs de ces grossesses précoces. Ils sont suivis par les particuliers exerçant dans le secteur informel (mécaniciens, chauffeurs, soudeurs…).
L’étude révèle que les causes de ces grossesses en milieu scolaire sont liées à la fois aux facteurs comportementaux, socioculturels, socio-économiques, etc. Ainsi, il ressort que 46,94% de grossesses contractées en milieu scolaire ont été motivés par le financement de l’achat de téléphones portables par le compagnon.
Les périodes de vacances scolaires et de ‘’Paquinou’’ (fête de Pâques en pays baoulé)…, sont les moments propices où les jeunes filles scolarisées contractent des grossesses. Aussi l’étude a dénoncé la faible communication entre parents et enfants sur la sexualité qui s’avère « tabou ».
Félicitant pour sa part le Pr Francis Akindès et son équipe pour les résultats obtenus, le directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Kabran Assoumou, a relevé l’engagement de la communauté éducative à juguler ce phénomène.
Se disant victime de ce fléau qui perdure et hypothèque l’avenir de la jeune fille, Kabran Assoumou a annoncé l’implication d’un certain nombre de ministères concernés pour une lutte plus efficace. Il a salué certains efforts accomplis par la Direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (Dmoss), ainsi que du Projet d’urgence d’appui à l’éducation de base (Puaeb).
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