COTE D'IVOIRE: LA CNDHCI FAIT LA SITUATION DES DROITS DE L'HOMME A OUATTARA ET DENONCE LES MANQUEMENTS EN RAPPORT AVEC L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015



© koaci.com– Vendredi 11 Novembre 2016 – La Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), a remis officiellement ce vendredi, au Président de la république, son rapport de 2015 sur la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire comme constaté sur place par KOACI.COM.

La Président de la Commission, Namizata Sangaré a, en présence de la presse, présenté le rapport dans ses grands axes qui comprend plusieurs parties.

Elle a fait une analyse des thématiques autour des droits civils et pliques, des droits économiques, sociaux et culturels et des droits dits de solidarité.

Au chapitre des droits civils et politiques, la Commission a mis en lumière les
manquements Rechercher manquements et les violations des droits de l’homme en rapport avec l’élection présidentielle du 25 octobre 2015, la justice et la sécurité.

Elle mentionne des insuffisances au niveau du cadre juridique qui n’a pas pris en compte certains aspects du processus électoral, notamment le mode de détermination de l’ordre des candidats sur le bulletin de vote, le financement de la campagne des candidats et le mécanisme de contrôle de l’utilisation des sommes octroyées aux candidats.

Si la Commission reconnait que la situation sécuritaire s’est améliorée en 2015, elle dénonce la persistance des phénomènes des jeunes vulnérables en phase d’urgence et des « gnambros », des enlèvements d’enfants et des « coupeurs de route » et la continuité des sources récurrentes d’inquiétudes pour les populations.

En ce qui concerne la justice, la Commission soulève l’atteinte contre les mineurs privés de liberté, notamment quelques cas d’exécution par les populations à caractère extrajudiciaires et les violences physiques sur des enfants de la part de certaines populations.

Au chapitre des droits sociaux, économiques et culturels, la
CNDHCI Rechercher CNDHCI signale la persistance en milieu scolaire de certains phénomènes comme les grossesses précoces, l’abandon de scolarité et de nombreuses grèves qui perturbent le bon déroulement des années académiques et constituent des entraves à la jouissance du droit à l’éducation.

La Commission a abordé dans son rapport, au chapitre des Droits de solidarité, la justice transitionnelle. Elle souligne les insuffisances dans la détermination du « statut de victime » et le caractère discrétionnaire des indemnisations et soutient qu’une loi aurait pu être adoptée et promulguée afin de permettre la conduite efficace du processus en toute transparence.

La Commission évoque également la reprise du dialogue entre l’opposition et le gouvernement en vue de créer les conditions d’un retour effectif à la paix.

La Commission a reçu en 2015 au cours de ses activités de promotion et de protection et de défense des droits de l’Homme, 74 requêtes, contre 67 en 2014 et enregistre à ce jour, 244 saisines.

La
CNDHCI Rechercher CNDHCI note que les instruments attendent d’être ratifiés et la Côte d’Ivoire reste devoir des rapports à certains organes de traités, notamment au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, au Comité des droits économiques, sociaux et culturels, au Comité contre la torture, au comité des droits de l’enfant.

Dans son rapport, la Commission fait des recommandations à la fois au Gouvernement, aux partenaires de l’Etat de Côte d’Ivoire, aux organisations de la société civile, aux médias et aux partis politiques.

Les défis auxquels la
CNDHCI Rechercher CNDHCI doit faire face sont nombreux selon la Présidente qui soutient que le principal est lié au départ de l’ONUCI et au plan de transition signé entre le Gouvernement et les Nations Unies.

En effet ce plan transfère à la Commission la quasi-totalité des activités de la Division des Droits de l’homme.

«La promotion, la protection et la défense des droits de l’Homme étant une mission qui incombe à l’Etat au premier chef, nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes que les populations vivant en côte d’Ivoire placeront en la commission qui prend déjà le relais de la Division des droits de l’Homme de l’ONUCI. Une nouvelle armature institutionnelle et un accroissement des ressources est donc nécessaire, » a plaidé la Namizata Sangaré.

Elle souhaite également que le processus d’élaboration de la nouvelle loi habilitante de la
CNDHCI Rechercher CNDHCI soit inclusif et participatif.

La Présidente déplore le fait que la Commission ne reflète pas le statut de la Côte d’Ivoire qui siège au Conseil des Droits de l’Homme et compte enfin sur le Président de la république pour une
CNDHCI Rechercher CNDHCI reformée, représentative, opérationnelle et visible à l’horizon 2020.

Wassimagnon, Abidjan 

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