SANTE SEXUELLE, DE LA REPRODUCTION ET DE LA PLANIFICATION FAMILIALE : LA SOCIETE CIVILE POUR LA DELEGATION DES TACHES
Publié le vendredi 14 juillet
2017 | Abidjan.net
Réunie en atelier de concertation du 13 au 14 juin à Abidjan, dans le cadre du projet « mobilisé en faveur des droits et de la santé sexuels et reproductifs des filles et des femmes en Côte d’Ivoire », la société civile vient d’élaborer un plaidoyer national sur la délégation des tâches en matière de santé de la reproduction et de planification familiale pour améliorer le ratio des décès maternel et infantile en Cote d’Ivoire. En effet, en dépit de son expertise en la matière avec de nombreux médecins spécialisés ainsi que des infrastructures dont elle dispose, la Côte d’Ivoire est au rouge en ce qui concerne la mortalité infanto-juvénile. Elle enregistre 614 décès pour 100.000 naissances par an. Ces chiffres alarmant sont en parti lié au déficit d’agent de santé dans le pays. La Côte d’Ivoire compte 1.3 personnels de santé pour 1000 habitants.
Les statistiques prévoient un déficit de 12.9 millions de personnel de santé d’ici 2035 dans le monde. Aussi, le faible taux de prévalence de contraception en est une autre raison. Ce taux est de 17%en Côte d’Ivoire en 2017, pendant que les pays tels que le mali enregistrent 22%, le Burkina Faso 31%, 20% au Sénégal et 27 au Niger. Ce faible taux de La Côte d’Ivoire se justifie par son choix politique orienté vers la santé curatif. C’est pourquoi dans ce plaidoyer qui sera élaboré à la sortie de cet atelier, la société civile, par la voie de Solange Kone, Directrice de l’ASAPSU, propose une orientation vers la santé préventive soutenu par la délégation des tâches qui est selon L’OMS la redistribution rationnel des tâches entre les différentes catégories de personnels de santé pour alléger la tâches au personnel technique d’ailleurs en déficit. L’expérience des pays à fort taux de prévalence contraceptive révèle que l’accent est plus mis sur la santé communautaire avec les actions de proximité. L’application de cette méthode devra permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre 36% de taux de contraception en 2020 avec 514000 utilisatrices additionnelles. On prit part à cet atelier, l’Association de Soutien à l’Auto Promotion Sanitaire Urbaine (ASAPSU), l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Mission des Jeunes pour l’éducation, la Santé, la Solidarité et l’Inclusion (MESSI).
Réunie en atelier de concertation du 13 au 14 juin à Abidjan, dans le cadre du projet « mobilisé en faveur des droits et de la santé sexuels et reproductifs des filles et des femmes en Côte d’Ivoire », la société civile vient d’élaborer un plaidoyer national sur la délégation des tâches en matière de santé de la reproduction et de planification familiale pour améliorer le ratio des décès maternel et infantile en Cote d’Ivoire. En effet, en dépit de son expertise en la matière avec de nombreux médecins spécialisés ainsi que des infrastructures dont elle dispose, la Côte d’Ivoire est au rouge en ce qui concerne la mortalité infanto-juvénile. Elle enregistre 614 décès pour 100.000 naissances par an. Ces chiffres alarmant sont en parti lié au déficit d’agent de santé dans le pays. La Côte d’Ivoire compte 1.3 personnels de santé pour 1000 habitants.
Les statistiques prévoient un déficit de 12.9 millions de personnel de santé d’ici 2035 dans le monde. Aussi, le faible taux de prévalence de contraception en est une autre raison. Ce taux est de 17%en Côte d’Ivoire en 2017, pendant que les pays tels que le mali enregistrent 22%, le Burkina Faso 31%, 20% au Sénégal et 27 au Niger. Ce faible taux de La Côte d’Ivoire se justifie par son choix politique orienté vers la santé curatif. C’est pourquoi dans ce plaidoyer qui sera élaboré à la sortie de cet atelier, la société civile, par la voie de Solange Kone, Directrice de l’ASAPSU, propose une orientation vers la santé préventive soutenu par la délégation des tâches qui est selon L’OMS la redistribution rationnel des tâches entre les différentes catégories de personnels de santé pour alléger la tâches au personnel technique d’ailleurs en déficit. L’expérience des pays à fort taux de prévalence contraceptive révèle que l’accent est plus mis sur la santé communautaire avec les actions de proximité. L’application de cette méthode devra permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre 36% de taux de contraception en 2020 avec 514000 utilisatrices additionnelles. On prit part à cet atelier, l’Association de Soutien à l’Auto Promotion Sanitaire Urbaine (ASAPSU), l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), Mission des Jeunes pour l’éducation, la Santé, la Solidarité et l’Inclusion (MESSI).
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