ENSEIGNEMENT PRESCOLAIRE ET AFFAIRES SOCIALES : LA GREVE REPREND AU LENDEMAIN DE LA FETE DU TRAVAIL
Publié le
lundi 30 avril 2018
Après avoir
observé du 24 au 26 avril derniers, une grève de trois jours, pour revendiquer
une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, les membres du
Collectif des syndicats d’enseignants et travailleurs sociaux de Côte d’Ivoire
(Cesetsci), se sont réunis dans un centre d’éducation sociale, sis dans la
commune d’Adjamé. Il s’agit à en croire le porte-parole de ce collectif, M.
Gouessé Diomandé, de faire le point de ces trois jours d’arrêts de travail et
réfléchir sur l’attitude à tenir. « Nous sommes réuni avec nos camarades
syndiqués, pour débattre sur deux points à l’ordre du jour : le bilan des trois
jours de grève et le la reconduction de la grève. Nous avons noté que la grève
a été largement suivie et des rencontres ont été initiées par les ministères
concernés pour entamer des négociations. Mais nous ne sommes pas satisfaits.
Cela dit la grève continue », a-t-il déclaré à la presse, au sortir de cette
assemblée générale. Qui a été sanctionnée par des résolutions. Il ressort
d’ailleurs de ces résolutions que la grève reprend au lendemain de la
célébration de la Fête du travail (le 2 mai). « (…) L’Assemblée générale, vu le
compte rendu fait par les secrétaires généraux des différentes rencontres avec
les ministères de la Fonction publique ; de la Femme de la Protection sociale
et de la Solidarité ; et de l’Emploi et de la Protection sociale, vu la non
satisfaction des deux points majeures des revendications du collectif, décide :
1- la reconduction de la grève pour trois jours (du mercredi 02 au vendredi 04
mai 2018 inclus). 2- l’élaboration par les secrétaires généraux du collectif de
proposition de solution au gouvernement à tous les points de revendications. 3-
la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire le samedi 5 mai 2018, pour
faire le bilan de la situation et projeter de nouvelles perspectives (…) ».
C’est ce qu’on peut lire en substance des résolutions prises par les
fonctionnaires grévistes.
Il faut noter que les revendications du Collectif des syndicats d’enseignants et travailleurs sociaux de Côte d’Ivoire portent entre autres, sur la signature du décret modifiant et complétant l’annexe 3 du décret du 17 novembre 1993 déterminant le droit au logement ou à une indemnité contributive au logement en faveur de certains fonctionnaires et agents de l’Etat, donnant ainsi droit à une indemnité de logement en faveur des éducateurs préscolaires adjoints, des maîtres d’éducation spécialisée, des maîtresses adjointes d’éducation permanente et des instructeurs de formation professionnelle de base adjoints ; la création de cadres de dialogue social au sein du ministère en charges de Femme et de la Protection de l’enfant, ainsi que celui de l’Emploi et de la Protection sociale, tel que recommandé dans le protocole d’accord portant trêve sociale, signée par le gouvernement et les organisations sociales ; et le paiement et la revalorisation des primes d’encadrement dans les institutions spécialisées (orphelinats, pouponnières…).
Il faut noter que les revendications du Collectif des syndicats d’enseignants et travailleurs sociaux de Côte d’Ivoire portent entre autres, sur la signature du décret modifiant et complétant l’annexe 3 du décret du 17 novembre 1993 déterminant le droit au logement ou à une indemnité contributive au logement en faveur de certains fonctionnaires et agents de l’Etat, donnant ainsi droit à une indemnité de logement en faveur des éducateurs préscolaires adjoints, des maîtres d’éducation spécialisée, des maîtresses adjointes d’éducation permanente et des instructeurs de formation professionnelle de base adjoints ; la création de cadres de dialogue social au sein du ministère en charges de Femme et de la Protection de l’enfant, ainsi que celui de l’Emploi et de la Protection sociale, tel que recommandé dans le protocole d’accord portant trêve sociale, signée par le gouvernement et les organisations sociales ; et le paiement et la revalorisation des primes d’encadrement dans les institutions spécialisées (orphelinats, pouponnières…).
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