VERS DES SOLUTIONS POUR ENDIGUER LA CHUTE DE VEHICULES DU PONT DE GAULLE
Publié le mardi 23 octobre 2018
| AIP
Abidjan - Le préfet d’Abidjan, Vincent
Toh Bi Irié ainsi que certains ministères techniques, œuvrent à adresser la
question des chutes récurrentes de véhicules du Pont Général de Gaulle
constatée ces temps-ci.
A l’issue d’une réunion mardi à son cabinet à Abidjan, il a entrepris une visite de terrain pour une reconnaissance des lieux du drame, « pour toucher du doigt les failles » afin d’y apporter des solutions idoines.
« Il y a quelques semaines, un véhicule a chuté du pont et on se rend compte que quelques mois plus tôt, c’est un autre véhicule lourd qui a également chuté au même endroit. Donc, le rôle de l’Administration c’est de s’interroger sur les raisons d’un tel accident, de la même façon, au même endroit afin de prévenir d’autres catastrophes dans le département d’Abidjan », a expliqué le préfet.
Selon lui, la présence sur les lieux du drame des techniciens, des responsables de sécurité, du ministère des Transports, de l’équipement routier, a pour but d'essayer de comprendre et de faire des recommandations à leurs hiérarchies respectives.
« La finalité de notre visite, c’est de constater de nous-mêmes les mesures qui peuvent être suggérées et être portées à notre hiérarchie, notamment le respect des limitations de vitesse dans les virages, la nécessité de revoir l’état des véhicules, l’application des consignes de prudence données par les différents ministères et d’une manière générale, faire attention quand on aborde ce virage », a-t-il indiqué.
Le commissaire divisionnaire de police, chef de district de police d’Adjamé, Cissé Zakaridja, a indiqué que l’enquête pour ce drame du 04 octobre, est toujours en cours pour déterminer si l’accident est dû à une défaillance technique du véhicule ou à une imprudence du conducteur. « Le plus important est qu’il faut procéder à une sensibilisation de nos compatriotes notamment lorsqu’ils amorcent un virage, au respect de la limitation de vitesse », a-t-il conseillé.
Pour le commandant du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), Colonel Sako Issa, la vitesse est un des facteurs les plus importants dans les cas d’accidents. « Si ce véhicule roulait à une vitesse raisonnable, il aurait pu faire un accident mais pas avec un impact aussi grand », a-t-il estimé.
« Il est bon de demander aux usagers d’observer les règles de conduites, de respecter le code la route et surtout d’être prudents et vigilants. Il y a beaucoup d’accidents certainement parce que les gens ne respectent pas le code de la route », a déploré pour sa part, le directeur régional des Transports des Lagunes, Dao Makouara.
Une fourgonnette de couleur blanche a plongé dans la lagune Ebrié le 04 octobre 2018, dans l’après-midi. Ce drame s’est produit au niveau du Pont de Gaulle dans le sens Plateau-Treichville, causant la mort des deux occupants du véhicule.
(AIP)
gak/cmas
https://news.abidjan.net/h/646794.html
A l’issue d’une réunion mardi à son cabinet à Abidjan, il a entrepris une visite de terrain pour une reconnaissance des lieux du drame, « pour toucher du doigt les failles » afin d’y apporter des solutions idoines.
« Il y a quelques semaines, un véhicule a chuté du pont et on se rend compte que quelques mois plus tôt, c’est un autre véhicule lourd qui a également chuté au même endroit. Donc, le rôle de l’Administration c’est de s’interroger sur les raisons d’un tel accident, de la même façon, au même endroit afin de prévenir d’autres catastrophes dans le département d’Abidjan », a expliqué le préfet.
Selon lui, la présence sur les lieux du drame des techniciens, des responsables de sécurité, du ministère des Transports, de l’équipement routier, a pour but d'essayer de comprendre et de faire des recommandations à leurs hiérarchies respectives.
« La finalité de notre visite, c’est de constater de nous-mêmes les mesures qui peuvent être suggérées et être portées à notre hiérarchie, notamment le respect des limitations de vitesse dans les virages, la nécessité de revoir l’état des véhicules, l’application des consignes de prudence données par les différents ministères et d’une manière générale, faire attention quand on aborde ce virage », a-t-il indiqué.
Le commissaire divisionnaire de police, chef de district de police d’Adjamé, Cissé Zakaridja, a indiqué que l’enquête pour ce drame du 04 octobre, est toujours en cours pour déterminer si l’accident est dû à une défaillance technique du véhicule ou à une imprudence du conducteur. « Le plus important est qu’il faut procéder à une sensibilisation de nos compatriotes notamment lorsqu’ils amorcent un virage, au respect de la limitation de vitesse », a-t-il conseillé.
Pour le commandant du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), Colonel Sako Issa, la vitesse est un des facteurs les plus importants dans les cas d’accidents. « Si ce véhicule roulait à une vitesse raisonnable, il aurait pu faire un accident mais pas avec un impact aussi grand », a-t-il estimé.
« Il est bon de demander aux usagers d’observer les règles de conduites, de respecter le code la route et surtout d’être prudents et vigilants. Il y a beaucoup d’accidents certainement parce que les gens ne respectent pas le code de la route », a déploré pour sa part, le directeur régional des Transports des Lagunes, Dao Makouara.
Une fourgonnette de couleur blanche a plongé dans la lagune Ebrié le 04 octobre 2018, dans l’après-midi. Ce drame s’est produit au niveau du Pont de Gaulle dans le sens Plateau-Treichville, causant la mort des deux occupants du véhicule.
(AIP)
gak/cmas
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