SOUTENANCE DE BTS: ''LES MOYENS REUNIS POUR LE BON DEROULEMENT DES EPREUVES'', SELON LY RAMATA
mercredi, 07
juin 2017 07:22
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, Bakayoko Ly Ramata, était le 06 juin au centre de
soutenance du Bts, Cefiat au Plateau.
Elle s’y est rendue pour
s’assurer du bon déroulement de deux programmes importants pour son
département : Le programme de soutenance de Bts et le contrôle des
effectifs des étudiants orientés par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Après la visite des
différentes salles, elle a salué l’implication de ses collègues enseignants,
qui ont tout mis en œuvre pour que l’organisation soit une réussite. « Je
viens de faire le tour. Il n’y a pas d’absents, malgré la pluie, et tout le
monde était à son poste à l’heure », a-t-elle affirmé.
Avant d’expliquer que le
programme du Bts a commencé hier. Les candidats qui se sont inscrits en
décembre, vont soutenir du 6 au 9 juin. Et ceux qui se sont inscrits en mars
2017, du 13 au 16 juin. La ministre a
profité de l’occasion pour remercier le Premier ministre qui a permis que ces
soutenances se fassent en réunissant tous les moyens nécessaires pour le bon
déroulement des épreuves. Aussi bien au niveau des indemnités des enseignants,
que de l’organisation même.
Maîtriser les effectifs.
Parlant du contrôle des
effectifs, elle a estimé qu’il est essentiel. Parce que « l’Etat oriente
les étudiants dans les différentes filières des grandes écoles privées. Souvent
des étudiants ne restent pas. Ils se réorientent ailleurs. Il était important
que nous venions prendre les effectifs réels. Afin que l’Etat puisse payer ce
qui est effectif », a-t-elle déclaré, en indiquant que cela permet aussi, par l’identification biométrique,
de faire une gestion moderne des examens. Et de mieux organiser au plan
pédagogique les travaux pratiques et les Td avec des effectifs maîtrisés. « C’est une modernisation de notre
gestion académique », a-t-elle indiqué.
En saluant aussi le fait
que le problème de budget qui se posait, il y a deux ou trois ans, concernant
la solde des enseignants, a été réglé.
« Nous avons toujours payé après
que le travail a été fait. Cela mettait un peu de temps. Aujourd’hui,
tout cela est révolu. Dès que nous avons présenté le dossier, il y a tout de
suite eu une réaction pour éviter des blocages ».
A ce propos, Dr Elété
Aka, président de l’Union patronale de l’enseignement supérieur privé joint le
même jour par téléphone, a indiqué qu’en principe les choses vont bien se
dérouler. « Nous avons une Ag
aujourd’hui pour identifier tous les problèmes que rencontrent les grandes
écoles, mais nous pensons que tout va bien se passer. En général, pour la
soutenance de projets, il n’y a pas trop de difficultés ». Parce que les étudiants ont déjà
effectué des stages en entreprise. Ils ont des rapports qu’ils viennent
soutenir devant un jury. Cependant,
concernant le Bts, après l’admissibilité dans les différentes matières,
l’étudiant n’obtient son diplôme que lorsqu’il a soutenu son rapport de stage.
L’étudiant Loukou
N’Guessan Michel qui est dans la filière maintenance des systèmes de
production, a fait son stage en 2006. Et entend faire un autre stage de
perfectionnement après la soutenance, qui va lui ouvrir les portes de l’emploi.
La ministre avait dans
sa délégation, son directeur de cabinet, le professeur Assane Thiam, la
directrice générale de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion
professionnelle, Pr Abo Georgette et le directeur des examens et concours, Pr
Assoumou Antoine.
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