ELECTIONS LOCALES : LE PREFET D’ABIDJAN ENGAGE LEADERS TRADITIONNELS ET CANDIDATS A PRESERVER LA PAIX
Préserver la paix au cours des élections
municipales dans le district autonome d’Abidjan.
C’est le leitmotiv du préfet de la région
d’Abidjan, Vincent Toh-Bi. Il l’a fait savoir aux leaders communautaires et
autres responsables de la société civile qu’il a rencontrés mercredi, à l’hôtel
du district d’Abidjan. Pour l’administrateur civil, l’enjeu de ces élections
est d’autant plus important qu’elles impliquent le choix des personnes appelées
à gérer au quotidien la vie de tous les jours des populations. Cet enjeu peut
être source de crispations diverses.
C’est pourquoi, il estime que ce jeu devra se dérouler dans le respect du jeu démocratique qui ne laisse la place à aucune contestation possible, afin que les personnes qui sortiront vainqueurs de ces joutes soient elles-mêmes légitimes. Vincent Toh-bi a indiqué à l’assistance que le rôle des autorités préfectorales, c’est de faire en sorte que les élections se déroulent dans un climat apaisé. Aussi, a-t-il invité les leaders communautaires à jouer leur partition.
Il a recommandé, à cet effet, aux chefs traditionnels « un moratoire sur les questions qui fâchent ». Autrement dit, pendant cette période, ils devront se garder d’évoquer des affaires qui pourraient être sources d’un regain de conflit. Aux femmes et aux jeunes, le préfet a demandé de ne pas se prêter aux jeux de manipulation éventuelle des candidats.
Dans l’après-midi, ce sont les candidats eux-mêmes qui ont été reçu par Vincent Toh-Bi, cette fois-ci, à la préfecture d’Abidjan. Il avait à ses côtés ses principaux collaborateurs, des amis, ainsi que le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (Cei), Sourou Koné. Les échanges ont porté, là encore, sur la nécessité de préserver la paix aux cours des élections à venir. Le vice-président de la Cei a répondu, quant à lui, aux préoccupations des candidats concernant tout le processus électoral.
Pour ce qui concerne la sécurisation des élections du 13 septembre prochain, Sourou Koné a indiqué que trente mille policiers, gendarmes et militaires seront déployés sur tout le territoire national. Les rencontres du préfet de la région d’Abidjan se poursuivent. Ainsi, demain vendredi, il ’entretiendra avec les forces de défense et de sécurité.
THÉODORE SINZÉ
C’est pourquoi, il estime que ce jeu devra se dérouler dans le respect du jeu démocratique qui ne laisse la place à aucune contestation possible, afin que les personnes qui sortiront vainqueurs de ces joutes soient elles-mêmes légitimes. Vincent Toh-bi a indiqué à l’assistance que le rôle des autorités préfectorales, c’est de faire en sorte que les élections se déroulent dans un climat apaisé. Aussi, a-t-il invité les leaders communautaires à jouer leur partition.
Il a recommandé, à cet effet, aux chefs traditionnels « un moratoire sur les questions qui fâchent ». Autrement dit, pendant cette période, ils devront se garder d’évoquer des affaires qui pourraient être sources d’un regain de conflit. Aux femmes et aux jeunes, le préfet a demandé de ne pas se prêter aux jeux de manipulation éventuelle des candidats.
Dans l’après-midi, ce sont les candidats eux-mêmes qui ont été reçu par Vincent Toh-Bi, cette fois-ci, à la préfecture d’Abidjan. Il avait à ses côtés ses principaux collaborateurs, des amis, ainsi que le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (Cei), Sourou Koné. Les échanges ont porté, là encore, sur la nécessité de préserver la paix aux cours des élections à venir. Le vice-président de la Cei a répondu, quant à lui, aux préoccupations des candidats concernant tout le processus électoral.
Pour ce qui concerne la sécurisation des élections du 13 septembre prochain, Sourou Koné a indiqué que trente mille policiers, gendarmes et militaires seront déployés sur tout le territoire national. Les rencontres du préfet de la région d’Abidjan se poursuivent. Ainsi, demain vendredi, il ’entretiendra avec les forces de défense et de sécurité.
THÉODORE SINZÉ
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