SALON AFRICAIN DES ASSURANCES 2018 : LES ACTEURS VEULENT LE RELEVER LE TAUX DE PENETRATION DE LA COTE D'IVOIRE
jeudi, 27 septembre 2018 23:06
Selon la
commissaire générale (Valérie Kouamé), ce salon qui est à sa deuxième édition
permettra d’impulser une nouvelle dynamique au taux de pénétration de
l’assurance en Côte d’Ivoire qui demeure faible (1,7%).
Salon africain des assurances 2018 : Les acteurs veulent
le relever le taux de pénétration
Un site
d’internet (Info Assur) dédié aux informations sur l’assurance ; Une
émission télévisée qui sera présentée et qui mettra en interaction les
personnes qui parlent au nom des assurances et un novice ou un client qui donne
son point de vue ou ses suggestions. Ce sont quelques unes des innovations, que
Valerie Kouamé, directrice générale de Orassu groupe, a présentées ce jeudi 27
septembre, à l’ouverture du Salon africain des assurances (Sada), à Abidjan
Cocody.Selon la commissaire générale (Valérie Kouamé), ce salon qui est à sa deuxième édition permettra d’impulser une nouvelle dynamique au taux de pénétration de l’assurance en Côte d’Ivoire qui demeure faible (1,7%). Car, dit-elle, il y a méfiance et méconnaissance dues à certaines situations délicates entre compagnies d’assurances et usagers. « Nous pensons que Les enjeux du salon c’est de pouvoir faire tomber les barrières entre les compagnies d’assurances et les usagers, puisque l’assurance a un caractère social, un caractère de sécurité, permettant à toute la population de pouvoir en bénéficier », a expliqué Valérie Kouamé.
Le représentant de l’Observatoire de la qualité des services financiers de Côte d’Ivoire, M.Iritié, a fait un constat alarmant de l’état de l’assurance en Côte d’Ivoire. « Le couple usagers-assurances ne se porte pas bien sous nos tropiques. Fort heureusement le divorce n’est pas encore concerné », clame-t-il. Bien que plusieurs compagnies animent le marché des assurances en Côte d’Ivoire, cette diversité ne constitue pas forcement une aubaine pour les usagers, de son constat. Car, « il ya des compagnies qui agissent en marge de la loi. Il faut que l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire puisse dresser la liste des compagnies qui ne tiennent pas leur engagement », a martélé M. Iritié. Avant d’inviter les acteurs à vulgariser de plus en plus le code de la Conférence interafricaine des marchés d'assurances (Cima), dans l’optique d’éviter le désordre qui profite aux compagnies véreuses. En réponse, le président de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (Asaci), Saliou Bakayoko a tenu à rappeler l’assurance est l’affaire de tous, du fait d’être tous exposés aux conséquences d’un sinistre. Pour relever le taux de pénétration, il se dit satisfait de la présence du numérique qui pourrait permettre d’être en contact avec les populations. Qui pourraient même souscrire à une assurance à travers cette plateforme technologique.
« L’assurance a un rôle majeur dans le financement de l’économie. Mais son impact reste encore faible, du fait du taux de pénétration (1,7%). Il appartient de relever ce défi. Ce qui passe par la sensibilisation et la vulgarisation des informations relatives à l’assurance », a fait savoir le chef de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Doué Charles, représentant le ministre Adama Koné. Il dit encourager les acteurs à continuer d’œuvrer à mieux faire connaitre les produits de l’assurance.
Kamagaté Issouf
issouf.kamagate@fratmat.info
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