RENFORCEMENTS DES CAPACITES : LES PRODUCTEURS SE FORMENT A LA RECHERCHE DES FINANCEMENTS


mercredi, 26 septembre 2018 11:31
Il s’est tenu au profit des producteurs d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques, un atelier de formation, hier au siège de la commission nationale de la francophonie.
Elue le 20 octobre 2016, Patricia Kalou, la présidente de la conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (Cpaci) s’attèle à donner un coup d’accélérateur au milieu. Au menu ? Des séminaires, des ateliers dont celui qui s’est tenu hier au siège de la Cnf, en attendant la rencontre de fin octobre à Yamoussoukro aux fins d’améliorer les financements.

L’objectif de la Cpaci est d’aider les producteurs à s’approprier les mécanismes d’acquisition de fonds aussi bien locaux qu’internationaux pour favoriser la qualité et la quantité et assouvir la grande attente du public au moment de la libéralisation de l’espace audiovisuel. Où trouver l’argent ? Comment le trouver ?  Autour d’une session « Quelles sources de financement pour la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles en Côte d’Ivoire », et d’une autre session concernant les critères d’éligibilité du Fonsic avec pour intervenant Zoumana Mamadou Coulibaly-Diakité, président du Fonsic. Expert-formateur en gestions de projets, Gueyes Descio a cité les sources classiques à savoir les sponsors, les mécènes, les placements de produits.

Les échanges avec l’assistance fait de professionnels Owell Brown,  Philippe Lacote, Tsk studios, le cinéaste Dorris Haron Kasco, Alex Quassy favorable un cumul de postes (il est cinéaste, scénariste, producteur) et bien d’autres  ont été enrichissants. Il en ressort qu’il y a lieu d’adosser les  ressources sur la parafiscalité. Les producteurs ont exigé plus de transparence, une clarté dans le mode d’attribution des fonds, et la mise en place d’un écosystème.

Ils ont souhaité la formation des techniciens locaux qui éviterait la sollicitation des techniciens étrangers, la location de matériel, ligne suffisamment budgétivore .. Le président du Fonsic Coulibaly-Diakité a lui, préconisé que les uns et les autres considèrent le Fonsic comme un levier. « Il est souhaitable après un film de ne pas revenir compter sur le Fonsic et de prendre son envol et son indépendance. Si vous comptez sur l’administration vous hypothéquez votre plan de carrière ».

Un optimisme pointe à l’horizon, eu égard au nombre de salles qui de 3, devraient atteindre les 12 en 2019 et 20 en 2020. Eu égard aussi à la mise en place d’un système de formation à l’Insaac depuis 2 ans, à l’avènement de la Tnt. Depuis trois ans, l’Etat intervient en soutien à la réduction des coûts d’acquisition du matériel de production.

On retiendra une vraie volonté des acteurs du milieu décidés à prendre leurs destins en main démontrant leurs crédibilités devant les banques par la présentation des  projets budgétaires cohérents. Aux producteurs, la recherche privée et à l’Etat l’assainissement du cadre.
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