LUTTE CONTRE LES GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE : LE RIP-EPT SENSIBILISE LES ACTEURS DU SYSTEME EDUCATIF
Publié le samedi 29 septembre 2018 | L’intelligent d’Abidjan
En vue de sensibiliser les acteurs du système éducatif
ivoirien sur l'importance de la scolarisation de la jeune fille et la lutte
contre les grossesses en milieu scolaire, un atelier de sensibilisation a été
organisé par le Réseau Ivoirien pour la Promotion de l’Education pour Tous (RIP
EPT), récemment à la salle de réunion de l’UGTCI, à l'attention, des
enseignants, des encadreurs et des communautés.
L'objectif de cet atelier est de sensibiliser les enseignants, les encadreurs et les communautés sur la nécessité d’accompagnement de la scolarisation de la jeune fille et de l’appropriation des textes protégeant la jeune fille contre toute forme de violence y compris, les grossesses en cours de scolarité.
Selon le président régional du RIP EPT, Koffi Késsy, la scolarisation de la jeune fille rencontre de nombreux obstacles dans certaines régions et zones de la Côte d’Ivoire.
Parmi ces obstacles, s'appuyant sur les chiffres donnés par le ministère de l'éducation et de l'enseignement technique sur la période d'octobre 2014 à mars 2015, où il a été dénombré dans les établissements d'enseignement primaire et secondaire 5992 cas de grossesses contre 6800 cas pendant l'année scolaire 2813-2014 : " L'on pourrait mentionner les grossesses en milieu scolaire comme un obstacle qui retardent ou empêchent la scolarisation de la jeune fille. ", a-t-il déploré.
Au regard de ces chiffres qui inclinent une action vigoureuse en vue de les réduire, le réseau Ivoirien pour la promotion de l’éducation pour Tous veut prendre le taureau par les cornes pour lutter efficacement contre ce fléau . a-t-il affirmé.
« Cette rencontre avec les relayeurs à l’atelier permettra de toucher l’ensemble de la population et devrait aider à réduire les cas de grossesse en milieu scolaire" , a assuré le président régional du RIP-EPT, dont la structure comprend des syndicats d’enseignants, d’ONG et d’activistes au niveau des droits de l’homme.
Pour sa part, Baillet Hervé Charles, juriste, tout en donnant les causes et les conséquences des grossesses en milieu scolaire a sensibilisé les acteurs sur le contenu des textes juridiques prévus pour la protection de la jeune fille.
Pour lui , la pauvreté et le manque d'information sont des facteurs des grossesses en milieu scolaire : “ Ce que nous constatons la plupart des filles sont issues d'une famille pauvre ou d'une famille en situation économiquement difficile ».
Il a également soutenu que si une fille scolarisée tombe enceinte, il est possible qu'elle puisse poursuivre ses études à condition qu’elle s’établisse un certificat de grossesse.
“Si elle a, la capacité de continuer les études, elle peut se rendre dans un centre de santé pour s'établir un certificat de grossesse et poursuivre ses études.
Dans le cas contraire, lorsqu'elle a fini d'accoucher, elle revient pour poursuivre ses études, là où elle les avait laissées. ”a clarifié, le juriste.
Condamnant les grossesses en milieu scolaire, le conférencier a souligné que les auteurs de ses grossesses sont passibles de poursuites judiciaires sous réserve des conditions que prévoit la loi.
Invitant les parents à ne pas voir l'éducation sexuelle des enfants comme un sujet tabou, le conférencier les a exhortés à mettre un point d'honneur sur l'éducation sexuelle de la jeune fille “donner une éducation sexuelle, ce n'est pas fait la promotion de la débauche mais bien au contraire, le but est d'éclairer , de parler du problème avec vos enfants pour mieux l'éviter. " , .
La projection d'un film documentaire sur les causes et les conséquences des grossesses en milieu scolaire a meublé cette rencontre de sensibilisation.
Beker Yao, Correspondant regional
L'objectif de cet atelier est de sensibiliser les enseignants, les encadreurs et les communautés sur la nécessité d’accompagnement de la scolarisation de la jeune fille et de l’appropriation des textes protégeant la jeune fille contre toute forme de violence y compris, les grossesses en cours de scolarité.
Selon le président régional du RIP EPT, Koffi Késsy, la scolarisation de la jeune fille rencontre de nombreux obstacles dans certaines régions et zones de la Côte d’Ivoire.
Parmi ces obstacles, s'appuyant sur les chiffres donnés par le ministère de l'éducation et de l'enseignement technique sur la période d'octobre 2014 à mars 2015, où il a été dénombré dans les établissements d'enseignement primaire et secondaire 5992 cas de grossesses contre 6800 cas pendant l'année scolaire 2813-2014 : " L'on pourrait mentionner les grossesses en milieu scolaire comme un obstacle qui retardent ou empêchent la scolarisation de la jeune fille. ", a-t-il déploré.
Au regard de ces chiffres qui inclinent une action vigoureuse en vue de les réduire, le réseau Ivoirien pour la promotion de l’éducation pour Tous veut prendre le taureau par les cornes pour lutter efficacement contre ce fléau . a-t-il affirmé.
« Cette rencontre avec les relayeurs à l’atelier permettra de toucher l’ensemble de la population et devrait aider à réduire les cas de grossesse en milieu scolaire" , a assuré le président régional du RIP-EPT, dont la structure comprend des syndicats d’enseignants, d’ONG et d’activistes au niveau des droits de l’homme.
Pour sa part, Baillet Hervé Charles, juriste, tout en donnant les causes et les conséquences des grossesses en milieu scolaire a sensibilisé les acteurs sur le contenu des textes juridiques prévus pour la protection de la jeune fille.
Pour lui , la pauvreté et le manque d'information sont des facteurs des grossesses en milieu scolaire : “ Ce que nous constatons la plupart des filles sont issues d'une famille pauvre ou d'une famille en situation économiquement difficile ».
Il a également soutenu que si une fille scolarisée tombe enceinte, il est possible qu'elle puisse poursuivre ses études à condition qu’elle s’établisse un certificat de grossesse.
“Si elle a, la capacité de continuer les études, elle peut se rendre dans un centre de santé pour s'établir un certificat de grossesse et poursuivre ses études.
Dans le cas contraire, lorsqu'elle a fini d'accoucher, elle revient pour poursuivre ses études, là où elle les avait laissées. ”a clarifié, le juriste.
Condamnant les grossesses en milieu scolaire, le conférencier a souligné que les auteurs de ses grossesses sont passibles de poursuites judiciaires sous réserve des conditions que prévoit la loi.
Invitant les parents à ne pas voir l'éducation sexuelle des enfants comme un sujet tabou, le conférencier les a exhortés à mettre un point d'honneur sur l'éducation sexuelle de la jeune fille “donner une éducation sexuelle, ce n'est pas fait la promotion de la débauche mais bien au contraire, le but est d'éclairer , de parler du problème avec vos enfants pour mieux l'éviter. " , .
La projection d'un film documentaire sur les causes et les conséquences des grossesses en milieu scolaire a meublé cette rencontre de sensibilisation.
Beker Yao, Correspondant regional
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