CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’EDUCATION DES FILLES
Abidjan, 15 MARS 2018 Allocution de Aboubacar KAMPO
Représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire
Date : 15 mars 2018 Lieu : Abidjan
Madame le
Ministre de l’Education Nationale, Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, Monsieur le Maire de Yopougon, Mesdames et Messieurs les Inspecteurs Généraux
et Directeurs de l’Education Nationale, Mesdames et Messieurs les Représentants des
Partenaires Techniques et Financiers ; Honorables invités ; À toutes les filles
ici aujourd’hui ! Je voudrais très sincèrement remercier Madame le Ministre de
l’Education Nationale pour m’avoir fait l’honneur de m’inviter à cette
importante cérémonie de célébration de la journée internationale de l’éducation
des Filles combinée au lancement du Plan d’accélération de l’Education des
filles. Cette journée célébrée pour la deuxième année consécutive à Abidjan
témoigne de l’importance que le Gouvernement de la Cote d’ivoire accorde à
l’éducation des filles.
À travers le monde, 130 millions de filles n’ont pas accès à l’école, 51 millions d’entre elles sont en Afrique. En Côte d’Ivoire, il est estimé qu’un peu plus de 2 millions d’enfants et adolescents ne vont pas à l’école, la majorité sont des filles. 2 L'éducation est un droit fondamental, reconnu par la constitution du pays et la convention relative aux droits de l’enfant. L’éducation est un droit humain. L’éducation brise les inégalités sociales. Cependant, force est de reconnaitre que les filles ne bénéficient d’un même accès à l’éducation que les garçons. La pauvreté, le mariage précoce des filles, la persistance de normes sociales discriminatoires envers les filles et des lacunes dans l’environnement physique et pédagogique font que plus d’un million de filles ne vont pas à l’école ici en Côte d’Ivoire. Or, l’éducation des filles ne permet pas seulement de transformer des vies, elle en sauve. L'enfant d'une mère qui sait lire, a 50 % de chances de plus de vivre audelà de l’âge de cinq ans. Une fille qui va au bout de ses études secondaires a moins de risques d'être infectée par le VIH, et jusqu'à six fois moins de chances d'être mariée alors qu’elle est encore enfant. L’investissement dans l’éducation des filles contribue à accroitre le nombre de filles instruites, d’augmenter le nombre de dirigeantes et d’atténuer les pressions liées au changement climatique. Les répercussions de l’éducation des filles sur la croissance économique nationale et le développement durable sont indéniables. L’éducation des filles est l’un des meilleurs investissements de développement humain, pour une émergence économique équitable et durable. Je me réjouis de la prise en compte par le gouvernement de Cote d’ivoire de la promotion de l’éducation des filles comme l’un des leviers pour le développement du pays. 3 On constate cet engagement dans la place accordée à l’instruction et la formation des filles dans le plan décennal d’éducation et de formation 2016- 2025. Cela se confirme encore par l’élaboration d’un plan stratégique d’accélération de l’éducation des filles. Madame le Ministre, Les chantiers du plan d’accélération de l’éducation des filles interpellent la mobilisation de chacun de nous, individuellement et collectivement. La Côte d’Ivoire n’a pas d’autre choix car l’éducation des filles est nécessaire pour l’application de la loi de scolarisation obligatoire des enfants âgés de 6 à 16 ans, adoptée par la Cote d’Ivoire en 2015. Relever ce défi permettra à des milliers de filles et de femmes d’être mieux préparées pour l’émergence du pays car l’émergence d’un pays repose sur des citoyens bien éduqués et formés. La stratégie adoptée par le Ministère de l’éducation consistant à promouvoir l’offre d’éducation dans les communautés, notamment la mise à la disposition des villages, des collèges de proximité facilitera l’accès des filles au secondaire ; un des défis auxquels sont confrontées les filles vivant en zone rurale. En outre, la campagne zéro grossesse et de lutte contre les violences faites aux filles en milieu scolaire, constituent un gage pour le maintien des filles à l’école jusqu’à l’achèvement de sa scolarité obligatoire. Je ne saurai terminer mon propos sans vous réaffirmer, une fois de plus, la disponibilité de l’UNICEF à accompagner les efforts du Gouvernement et du peuple de Côte d’Ivoire pour la réalisation des droits des enfants. Pour chaque fille, l’éducation ! Je vous remercie.
À travers le monde, 130 millions de filles n’ont pas accès à l’école, 51 millions d’entre elles sont en Afrique. En Côte d’Ivoire, il est estimé qu’un peu plus de 2 millions d’enfants et adolescents ne vont pas à l’école, la majorité sont des filles. 2 L'éducation est un droit fondamental, reconnu par la constitution du pays et la convention relative aux droits de l’enfant. L’éducation est un droit humain. L’éducation brise les inégalités sociales. Cependant, force est de reconnaitre que les filles ne bénéficient d’un même accès à l’éducation que les garçons. La pauvreté, le mariage précoce des filles, la persistance de normes sociales discriminatoires envers les filles et des lacunes dans l’environnement physique et pédagogique font que plus d’un million de filles ne vont pas à l’école ici en Côte d’Ivoire. Or, l’éducation des filles ne permet pas seulement de transformer des vies, elle en sauve. L'enfant d'une mère qui sait lire, a 50 % de chances de plus de vivre audelà de l’âge de cinq ans. Une fille qui va au bout de ses études secondaires a moins de risques d'être infectée par le VIH, et jusqu'à six fois moins de chances d'être mariée alors qu’elle est encore enfant. L’investissement dans l’éducation des filles contribue à accroitre le nombre de filles instruites, d’augmenter le nombre de dirigeantes et d’atténuer les pressions liées au changement climatique. Les répercussions de l’éducation des filles sur la croissance économique nationale et le développement durable sont indéniables. L’éducation des filles est l’un des meilleurs investissements de développement humain, pour une émergence économique équitable et durable. Je me réjouis de la prise en compte par le gouvernement de Cote d’ivoire de la promotion de l’éducation des filles comme l’un des leviers pour le développement du pays. 3 On constate cet engagement dans la place accordée à l’instruction et la formation des filles dans le plan décennal d’éducation et de formation 2016- 2025. Cela se confirme encore par l’élaboration d’un plan stratégique d’accélération de l’éducation des filles. Madame le Ministre, Les chantiers du plan d’accélération de l’éducation des filles interpellent la mobilisation de chacun de nous, individuellement et collectivement. La Côte d’Ivoire n’a pas d’autre choix car l’éducation des filles est nécessaire pour l’application de la loi de scolarisation obligatoire des enfants âgés de 6 à 16 ans, adoptée par la Cote d’Ivoire en 2015. Relever ce défi permettra à des milliers de filles et de femmes d’être mieux préparées pour l’émergence du pays car l’émergence d’un pays repose sur des citoyens bien éduqués et formés. La stratégie adoptée par le Ministère de l’éducation consistant à promouvoir l’offre d’éducation dans les communautés, notamment la mise à la disposition des villages, des collèges de proximité facilitera l’accès des filles au secondaire ; un des défis auxquels sont confrontées les filles vivant en zone rurale. En outre, la campagne zéro grossesse et de lutte contre les violences faites aux filles en milieu scolaire, constituent un gage pour le maintien des filles à l’école jusqu’à l’achèvement de sa scolarité obligatoire. Je ne saurai terminer mon propos sans vous réaffirmer, une fois de plus, la disponibilité de l’UNICEF à accompagner les efforts du Gouvernement et du peuple de Côte d’Ivoire pour la réalisation des droits des enfants. Pour chaque fille, l’éducation ! Je vous remercie.
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