LUTTE CONTRE LA DREPANOCYTOSE: LES ACTEURS PLAIDENT POUR UNE STRATEGIE NATIONALE
mardi, 13 mars 2018 01:04
« La drépanocytose touche environ 120 millions de personnes
à travers le monde dont les 1/4 ne bénéficient pas de soins médicaux adaptés
faute de moyens financiers », selon les statistiques de l'Organisation
mondiale de la santé (Oms).
C’est
donc pour lutter contre cette maladie que la Fondation Lya « vivre
avec la drépanocytose » (Flvd) a organisé un petit-déjeuner débat sur le
thème: "Vie scolaire et drépanocytose", cérémonie marquant le
lancement de ses activités au titre de l'année 2018. C'était le vendredi 9 mars
2018, à Abidjan-Marcory.
Cette rencontre a réuni les représentants des institutions, les directeurs d'écoles, les professionnels de l'Education nationale et du corps médical.
Tous les participants sont unanimes qu'il faut une stratégie nationale de lutte à défaut d'un programme national de lutte comme c'est le cas du paludisme, du Sida ou encore de la tuberculose, ...
Dans sa conférence qu'il a animée sur le thème: « L'impact de la drépanocytose dans le Cursus scolaire des enfants », Dr N'Guessan Tenguel Sosthène de l'Université Nangui Abrogoua d'Abidjan a indiqué que la drépanocytose est un problème de santé publique. « Elle touche 5% de la population mondiale, 30% en Afrique subsaharienne, plus de la moitié des enfants meurent de la drépanocytose avant l'âge de 5 ans », révèle-t-il.
La Côte d'Ivoire n'est pas épargnée. Les principales pathologies sont l'anémie et la leucémie. « 12% de la population sont porteurs de l'hémoglobine, une prévalence de 44,5% et une mortalité de 21,3% », précise cette étude.
En milieu scolaire, lorsqu'il y a un problème d'encadrement des enfants souffrant de cette maladie, elle constitue une entrave pour la poursuite des études (absence de suivi médical et d'assistance familiale pour le continuum des soins). Pourtant, lorsque ces enfants sont suivis, ils obtiennent de bons résultats scolaires.
Selon Dr N'Guessan, malgré les efforts du gouvernement (création de services d'hématologie, mise en place d'un programme national de vaccination intégré au programme élargi de vaccination, intégration de la drépanocytose au programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées) beaucoup reste à faire (dépistage systématique de la maladie à la naissance, vérification du statut avant le mariage, renforcement du soutien médical, réduction du coût du traitement, intégration de l'enseignement de la drépanocytose dans les curricula de formation , une éducation thérapeutique des parents, etc.)
Dans le second exposé sur le thème « Comment adapter le système scolaire aux enfants drépanocytaires: projet d'accueil individualisé », Corine Liégois, présidente de Drépavie, une association française de lutte contre la drépanocytose, a invité tous les acteurs à une synergie d'actions en vue d'une prise en charge efficace de la maladie en Côte d'Ivoire.
Créée en 2013, la Flvd est une organisation non gouvernementale qui s'est donné pour mission de lutter contre la drépanocytose en Côte d'Ivoire.
https://www.fratmat.info/index.php/societe/lutte-contre-la-drepanocytose-les-acteurs-plaident-pour-une-strategie-nationale
Cette rencontre a réuni les représentants des institutions, les directeurs d'écoles, les professionnels de l'Education nationale et du corps médical.
Tous les participants sont unanimes qu'il faut une stratégie nationale de lutte à défaut d'un programme national de lutte comme c'est le cas du paludisme, du Sida ou encore de la tuberculose, ...
Dans sa conférence qu'il a animée sur le thème: « L'impact de la drépanocytose dans le Cursus scolaire des enfants », Dr N'Guessan Tenguel Sosthène de l'Université Nangui Abrogoua d'Abidjan a indiqué que la drépanocytose est un problème de santé publique. « Elle touche 5% de la population mondiale, 30% en Afrique subsaharienne, plus de la moitié des enfants meurent de la drépanocytose avant l'âge de 5 ans », révèle-t-il.
La Côte d'Ivoire n'est pas épargnée. Les principales pathologies sont l'anémie et la leucémie. « 12% de la population sont porteurs de l'hémoglobine, une prévalence de 44,5% et une mortalité de 21,3% », précise cette étude.
En milieu scolaire, lorsqu'il y a un problème d'encadrement des enfants souffrant de cette maladie, elle constitue une entrave pour la poursuite des études (absence de suivi médical et d'assistance familiale pour le continuum des soins). Pourtant, lorsque ces enfants sont suivis, ils obtiennent de bons résultats scolaires.
Selon Dr N'Guessan, malgré les efforts du gouvernement (création de services d'hématologie, mise en place d'un programme national de vaccination intégré au programme élargi de vaccination, intégration de la drépanocytose au programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées) beaucoup reste à faire (dépistage systématique de la maladie à la naissance, vérification du statut avant le mariage, renforcement du soutien médical, réduction du coût du traitement, intégration de l'enseignement de la drépanocytose dans les curricula de formation , une éducation thérapeutique des parents, etc.)
Dans le second exposé sur le thème « Comment adapter le système scolaire aux enfants drépanocytaires: projet d'accueil individualisé », Corine Liégois, présidente de Drépavie, une association française de lutte contre la drépanocytose, a invité tous les acteurs à une synergie d'actions en vue d'une prise en charge efficace de la maladie en Côte d'Ivoire.
Créée en 2013, la Flvd est une organisation non gouvernementale qui s'est donné pour mission de lutter contre la drépanocytose en Côte d'Ivoire.
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