APRES LE BAC, LE SOUCI DE L’AVENIR PAR L’ORIENTATION
Le Salon de l’orientation 2016, débuté le mercredi 03 Août prend fin aujourd’hui vendredi 05 août. Les nouveaux étudiants, les parents et les futurs candidats au baccalauréat 2017 s’y rendent pour prendre conseils.
Ouattara Assina est bachelière 2016 de la série D avec 252 points pour la mention assez-bien. Elle visite les stands des grandes écoles et des structures publiques présentes au Salon de l’Orientation 2016. « Au début, j’avais opté pour la médecine ou la finance comptabilité. Mais, ici, je constate que c’est seulement à l’université publique que je peux suivre une formation en médecine, alors qu’au campus il y a des troubles. Néanmoins, les stands nous proposent des formations en majorité en Communication, en finances, en génie civile, en SVT et en agronomie. Finalement, je pense faire des études en finances comptabilité. Et mon choix se porte sur l’école Pigier pour sa bonne réputation » fait-elle savoir.
Kéïta Djibril, en pleine réflexion, est assis dans la salle de conférence du salon de l’orientation. « Quand je suis arrivé, j’ai rencontré les conseillers d’orientation. Ils disent qu’ils sont là pour nous aider à mieux nous orienter et aider les indécis. Ils demandent aussi de choisir une formation en fonction de mes qualités et des objectifs. Avant, je voulais faire une formation à l’Université en SVT, je veux aussi faire un BTS en informatique. A la visite des stands, chaque représentant me dit de venir dans son école. J’ai sélectionné le groupe Esatic, mais, le dernier mot revient aux parents pour des questions de moyens » reconnaît-il.
Dans l’ensemble j’ai enregistré beaucoup de formation tertiaire et peu de filières industrielles, termine Djibril.
« Les filières prisées par les étudiants, sont les Mines et géologie, le pétrole, le génie civil ainsi que les options en Bâtiment et en informatique », indique pour sa part Kouamé Konan, le responsable du Cabinet de placement du groupe d’écoles AIST pendant sa pause déjeuner. « Notre rôle est de faire comprendre aux nouveaux bacheliers que les formations professionnelles et techniques sont les plus demandées par les employeurs à la différence des enseignements généraux. Et ce que nous leur apprenons aussi, c’est qu’avec le diplôme professionnel tu peux travailler dans des entreprises, avoir plusieurs opportunités et entrer s’il le désire à la fonction publique ».
Késsé Féliciana et Liadé Florence sont des conseillères d’orientation et psychologues. « Les filières recherchées par bons nombre de visiteurs sont la médecine, l’économie et le droit. Aussi, des nouveaux étudiants en A2 et A1 ne savaient quelle formation choisir. En D, nous avons reçu de nombreux étudiants et en C très peu. Ceux de la série G1 et G2 sont là également. La plupart des élèves et des étudiants rencontrés semblent démunis face aux critères de choix : la connaissance de soi, la connaissance des filières et des formations et le monde du travail. A notre niveau nous les aidons à mieux s’orienter en leur facilitant la reconnaissance de leur qualité et de leurs défauts, leurs aptitudes scolaires et extrascolaires et leurs valeurs. Avec la synthèse de ces informations, nous aboutissons à un secteur d’activité suivi des différents choix de métier ; même si après ils peuvent les cumuler. Dans l’ensemble, ce sont des problèmes d’identité ».
Cependant, Kouassi Jean François, le responsable de la communication du Salon de l’orientation, répond que «l’objectif est de permettre aux étudiants de mieux s’orienter.
C’est pourquoi nous organisons ce salon de l’orientation après les résultats scolaires de fin d’année. Nous avons donc pour la 5ème édition, 70 structures exposantes dont des grandes écoles, des universités, des cabinets de recrutement, des entreprises privées et publiques autour du thème : ‘’Réussir son orientation : Choisir juste et utile ».
Moïse ACHIRO.
http://politikafrique.info/apres-le-bac-le-souci-de-lavenir-par-lorientation/
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