AU MAROC, LES TRAVAILLEUSES DOMESTIQUES ONT ENFIN DES DROITS
L’kheddama » (« La bonne »). C’est ainsi, ou alors par son seul prénom, que beaucoup de familles marocaines désignent leur employée domestique. Quant à son nom de famille, qui le connaît ? La maîtresse de maison, peut-être, qui le jour où « la bonne » a été embauchée, a fait une photocopie de sa carte d’identité (on ne sait jamais, au cas où elle volerait quelque chose…) Mais s’en souvient-elle encore ? Probablement pas, vu que personne ne l’utilise.
L’abus contre les travailleuses domestiques, au Maroc, commence par la discrimination profonde dont elles font l’objet, les rendant quasi invisibles aux yeux de la société.
Récemment, elles l’étaient aussi aux yeux de la loi. Exclues du code du travail, ces femmes venues de la campagne et souvent analphabètes n’avaient pas de droits légaux en termes de salaire minimum, d’horaires de travail, ni de jours de repos. Même si elles étaient sous-payées et surexploitées, leurs employeurs ne risquaient rien…
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/08/09/au-maroc-les-travailleuses-domestiques-ont-enfin-des-droits_4980467_3212.html#dvAXjXmACUyMeqPG.99
Commentaires
Enregistrer un commentaire