AFRIQUE SUBSAHARIENNE: UN NEUROLOGUE POUR UN MILLION D’HABITANTS (UNIVERSITAIRE)
juillet 25, 2018 à 19:05 APA-Dakar (Sénégal)
En Afrique subsaharienne, il y a un énorme déficit de neurologues, a
affirmé mercredi à Dakar, le professeur Amadou Gallo Diop, chef du service de
neurologie de l’hôpital de Fann, soulignant que dans cette partie de l’Afrique,
il y a un neurologue pour un million d’habitants, alors que la norme de l’OMS
est d’un neurologue pour 50.000 habitants.
« Il a un
challenge pour qu’il y ait beaucoup de neurologues en Afrique subsaharienne, où
nous avons un neurologue pour un millions d’habitants, alors que la norme de
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est d’un neurologue pour 50.000
habitants », a expliqué le professeur Amadou Gallo Diop dans un entretien avec
APA.Neurologue des hôpitaux universitaires et épileptologue, il a récemment remporté, avec le professeur tunisien, Riadh Gouider, le Prix « Marteau d’Or » de l’Académie Européenne de Neurologie (EAN, en anglais) décerné tous les deux ans.
« Le Maghreb et l’Afrique du Sud connaissent la même situation de déficit de neurologues. Là, nous avons un neurologue pour 250.000 habitants », a poursuivi le professeur Amadou Gallo Diop.
Parlant du Sénégal qui ne dispose que de 25 neurologues et d’un seul service de neurologie depuis son indépendance, il a indiqué qu’il y a un neurologue pour 600.000 habitants, malgré le fait que depuis 1997, 135 neurologues africains et sénégalais ont été formés à Dakar.
« Les neurologues ne sont pas nombreux, or les malades augmentent de jour en jour », a-t-il souligné, expliquant cette situation par le fait que les étudiants considèrent les neurosciences comme difficiles.
Pour augmenter le nombre de spécialistes de neurologies, le professeur Diop a préconisé l’augmentation des bourses de spécialisations aux médecins, la création d’autres services de neurologie, le renforcement des équipements pour le diagnostic et la formation des infirmiers spécialisés dans les soins de neurologie.
http://apanews.net/news/afrique-subsaharienne-un-neurologue-pour-un-million-dhabitants-universitaire
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