LA COTE D’IVOIRE BRIGUE UN POSTE AU CONSEIL DE L’UIT (OFFICIEL)
Publié le
mardi 24 juillet 2018
Abidjan, 23
juil (AIP) – La Côte d’Ivoire veut présenter sa candidature à un poste au
Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à l’occasion de
la Conférence des Plénipotentiaires 2018 de l’organisation prévue du 29 octobre
au 16 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes-unis, ont annoncé lundi lors d’une
rencontre avec des diplomates étrangers, les ministres Marcel Amon-Tanoh et
Claude Isaac Dé.
Au cours de cette rencontre organisée au centre de conférence du ministère des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie ivoirienne, Amon-Tanoh, a sollicité le « soutien actif » et l’accompagnement des représentants des missions diplomatiques et consulaires dans leur pays respectif, en vue de soutenir cette candidature.
Selon le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé, plusieurs arguments militent en faveur de cette candidature de la Côte d’Ivoire dont sa longue expérience accumulée dans cette organisation à laquelle elle a adhéré en 1960, depuis son Indépendance.
La Côte d’Ivoire, qui a été membre du Conseil de l’UIT de 1998 à 2002, a fait du numérique un axe stratégique de son développement depuis 2012. Le pays est un marché des télécommunications en forte croissance, avec un chiffre d’affaires de 1094 milliards FCFA (1,96 milliard USD) en 2017, compte 32 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 13.095.000 abonnés à l’internet mobile.
« La contribution de l’économie numérique au PIB, en 2017, est de 9%. Selon le classement actuel IDI (ICT Development Index) de l’UIT, la Côte d’Ivoire est 14ème sur 46 pays africains, et occupe le 2ème rang en Afrique de l’Ouest », a poursuivi M. Dé, entre autres raisons.
De plus, la Côte d’Ivoire prend une grande part tant au plan scientifique que matériel aux activités de l’UIT. Au plan matériel et financier, elle est à jour de ses cotisations et appuie aussi diverses initiatives de l’Union.
En termes d’enjeux, l’élection de la Côte d’Ivoire sera l’occasion de maintenir son appui constructif aux travaux de l’UIT, d’asseoir et consolider son expertise, de réaffirmer son engagement à accompagner l’organisation et de renforcer son positionnement au sein de ses instances.
Au niveau africain, le pays s’engage à assurer un rôle de coordonnateur et de relais auprès des Etats membres de la région quant aux résolutions et décisions arrêtées par le Conseil tandis qu’au niveau international, il s’engage à contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Ayant son siège à Genève, en Suisse, l’UIT est la plus ancienne institution du système des Nations Unies, créée en 1865. Elle a pour principales missions d’attribuer dans le monde entier des fréquences radioélectriques et des orbites de satellite, d’élaborer des normes techniques qui assurent l’interconnexion harmonieuse des réseaux et des technologies, de définir des recommandations et d’œuvrer à un meilleur accès des populations mal desservies. Elle compte 193 pays membres et près de 800 entités du secteur privé et de membres du secteur.
Au cours de cette rencontre organisée au centre de conférence du ministère des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie ivoirienne, Amon-Tanoh, a sollicité le « soutien actif » et l’accompagnement des représentants des missions diplomatiques et consulaires dans leur pays respectif, en vue de soutenir cette candidature.
Selon le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé, plusieurs arguments militent en faveur de cette candidature de la Côte d’Ivoire dont sa longue expérience accumulée dans cette organisation à laquelle elle a adhéré en 1960, depuis son Indépendance.
La Côte d’Ivoire, qui a été membre du Conseil de l’UIT de 1998 à 2002, a fait du numérique un axe stratégique de son développement depuis 2012. Le pays est un marché des télécommunications en forte croissance, avec un chiffre d’affaires de 1094 milliards FCFA (1,96 milliard USD) en 2017, compte 32 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 13.095.000 abonnés à l’internet mobile.
« La contribution de l’économie numérique au PIB, en 2017, est de 9%. Selon le classement actuel IDI (ICT Development Index) de l’UIT, la Côte d’Ivoire est 14ème sur 46 pays africains, et occupe le 2ème rang en Afrique de l’Ouest », a poursuivi M. Dé, entre autres raisons.
De plus, la Côte d’Ivoire prend une grande part tant au plan scientifique que matériel aux activités de l’UIT. Au plan matériel et financier, elle est à jour de ses cotisations et appuie aussi diverses initiatives de l’Union.
En termes d’enjeux, l’élection de la Côte d’Ivoire sera l’occasion de maintenir son appui constructif aux travaux de l’UIT, d’asseoir et consolider son expertise, de réaffirmer son engagement à accompagner l’organisation et de renforcer son positionnement au sein de ses instances.
Au niveau africain, le pays s’engage à assurer un rôle de coordonnateur et de relais auprès des Etats membres de la région quant aux résolutions et décisions arrêtées par le Conseil tandis qu’au niveau international, il s’engage à contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Ayant son siège à Genève, en Suisse, l’UIT est la plus ancienne institution du système des Nations Unies, créée en 1865. Elle a pour principales missions d’attribuer dans le monde entier des fréquences radioélectriques et des orbites de satellite, d’élaborer des normes techniques qui assurent l’interconnexion harmonieuse des réseaux et des technologies, de définir des recommandations et d’œuvrer à un meilleur accès des populations mal desservies. Elle compte 193 pays membres et près de 800 entités du secteur privé et de membres du secteur.
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