DES FEMMES MARCHENT A KATIOLA POUR PROTESTER CONTRE LA DISPARITION D’UN JEUNE
Publié le
vendredi 31 aout 2018 | AIP
Plusieurs femmes issues de
plusieurs quartiers de la ville de Katiola, ont marché, Jeudi sur l’artère
principale de la ville, de protestation contre la disparition du jeune Sogodogo
Ahmed, dans la nuit du 22 au 23 aout non loin du village Attienkaha.
« Libérez Ahmed », scandaient à répétition ces femmes, feuilles fraiches en main, et paralysant la circulation sur cette artère menant à la préfecture de la ville.
«Toutes les femmes sont sorties pour demander à la gendarmerie, à la police et à la justice de faire vite son travail, parce que nous sommes fatiguées d’attendre le retour de notre fils. Un homme ne peut pas disparaitre comme ça dans un village et les gens vont oublier. C’est trop facile », a déclaré la porte-parole des manifestantes, Traoré Véronique.
La disparition de ce jeune chauffeur a provoqué la colère chez des jeunes de Katiola qui s’en sont violemment pris, mardi, aux habitants d’Attienkaha, saccageant et incendiant des maisons et biens de ceux-ci.
Mme Traoré a présenté les excuses des manifestantes aux autorités pour l’agissement de ces jeunes.
Le Secrétaire de la préfecture de Katiola, Gnaoré Ligui Pierre Michel, qui a reçu les marcheuses venues lui exposer leurs griefs, les a appelées au calme et à la retenue. Il leur a fait savoir que le procureur a été saisi du dossier, et veillera à ce que justice soit rendue.
Présent à Katiola pour l’installation de la Commission régionale de l’observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), le directeur général de l’institution Coulibaly Tiohozon Ibrahima a assisté à la rencontre.
Il a profité de cette occasion pour lancer un message de cohésion sociale aux femmes présentes
C’est ainsi que les habitants d’Attienkaha dans la sous-préfecture de Timbé ont vu leurs cases, leurs productions vivrières et biens mobiliers détruites par des personnes qui leur reprochent l’enlèvement de Sogodogo Ahmed. Le bilan fait état de plusieurs cases incendiées, du bétail décimé, de la volaille et plusieurs biens matériels emporté.
Notons que La gendarmerie et les autres forces basées à Katiola sont en alerte et font des patrouilles dans la localité, pour éviter d’autres débordements.
(AIP)
« Libérez Ahmed », scandaient à répétition ces femmes, feuilles fraiches en main, et paralysant la circulation sur cette artère menant à la préfecture de la ville.
«Toutes les femmes sont sorties pour demander à la gendarmerie, à la police et à la justice de faire vite son travail, parce que nous sommes fatiguées d’attendre le retour de notre fils. Un homme ne peut pas disparaitre comme ça dans un village et les gens vont oublier. C’est trop facile », a déclaré la porte-parole des manifestantes, Traoré Véronique.
La disparition de ce jeune chauffeur a provoqué la colère chez des jeunes de Katiola qui s’en sont violemment pris, mardi, aux habitants d’Attienkaha, saccageant et incendiant des maisons et biens de ceux-ci.
Mme Traoré a présenté les excuses des manifestantes aux autorités pour l’agissement de ces jeunes.
Le Secrétaire de la préfecture de Katiola, Gnaoré Ligui Pierre Michel, qui a reçu les marcheuses venues lui exposer leurs griefs, les a appelées au calme et à la retenue. Il leur a fait savoir que le procureur a été saisi du dossier, et veillera à ce que justice soit rendue.
Présent à Katiola pour l’installation de la Commission régionale de l’observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), le directeur général de l’institution Coulibaly Tiohozon Ibrahima a assisté à la rencontre.
Il a profité de cette occasion pour lancer un message de cohésion sociale aux femmes présentes
C’est ainsi que les habitants d’Attienkaha dans la sous-préfecture de Timbé ont vu leurs cases, leurs productions vivrières et biens mobiliers détruites par des personnes qui leur reprochent l’enlèvement de Sogodogo Ahmed. Le bilan fait état de plusieurs cases incendiées, du bétail décimé, de la volaille et plusieurs biens matériels emporté.
Notons que La gendarmerie et les autres forces basées à Katiola sont en alerte et font des patrouilles dans la localité, pour éviter d’autres débordements.
(AIP)
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