L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE STRATEGIQUE DE LA ZONE AGRO-INDUSTRIELLE DE SEGUELA LANCEE


Publié le mardi 28 aout 2018
Séguéla – L’Evaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) de la Zone agro-industrielle (ZAI) de Séguéla (Centre-Ouest, région du Worodougou) a été lancée lundi au cours d’un atelier organisé à la préfecture sous la présidence du préfet Benjamin Effoli.

L'activité s'est tenue en présence des représentants des structures techniques ainsi que de la quasi-totalité des acteurs locaux de la filière cajou pour laquelle le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) est mis en place.

Cet atelier de démarrage de l’EESS avait, entre autres, pour objectifs d’identifier et de mieux intégrer les questions environnementales et sociales dans les projets d’infrastructures relatifs au développement de la ZAI de Séguéla, d’évaluer la viabilité environnementale et sociale des options stratégiques de l’implantation de la zone agro-industrielle de l’anacarde et d’améliorer la redevabilité sociale autour des processus de réalisation des infrastructures d’installation des unités de transformation en favorisant des cadres de discussion et de concertation continue entre les différentes parties prenantes.

L’EESS qui durera quatre mois rentre dans le cadre du PPCA dont le lancement aura lieu début septembre à la Primature, à Abidjan.

« Ce que nous souhaitons dans ce projet, c’est de pouvoir créer un parc industriel où les transformateurs auront de l’espace pour s’installer le plus rapidement possible, surtout qu’il y a déjà de la matière première sur place », a fait savoir le directeur de la transformation du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), Karim Berthet. Il a révélé que le projet s’exécutera sur 15 hectares dans la ZAI de Séguéla, d’une superficie de 43 hectares situés à la sortie Nord de la ville, sur l’axe menant à Kani.

Pour Mauranges Patrice, le chef de la mission du prestataire, le bureau d’études BRLI - CI, toutes les compétences, allant de l’environnementaliste au sociologue en passant par l’agroéconomiste et au juriste, sont disponibles et prêtes à mener l’opération.

En outre, cette étude impliquera différentes structures techniques dont le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), l’Agence de développement et de gestion des infrastructures industrielles (AGEDI) et l’Agence nationale de l’environnement (ANDE, pour s’assurer de la prise en compte des intérêts des populations.

« J’engage la circonscription et nous ferons notre part pour que ce projet aboutisse », a, pour sa part, promis le préfet Benjamin Effoli, après que certaines des parties prenantes au nombre desquelles les producteurs et autres chefs traditionnels aient affirmé leur adhésion. Le projet permettra au département de Séguéla, l’une des plus grandes zones de production de l’anacarde, de bénéficier des retombées de l’installation des transformateurs.

Prévu pour une durée de cinq années, le PPCA concerne quatre villes ivoiriennes à savoir Bouaké, Bondoukou, Korhogo et Séguéla.

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