PETIT DENIS, BAGNON, ISSA SANOGO, CISCO, DON MIKE, FOUNY FAYA... LA PATHETIQUE HISTOIRE DE CES TALENTS GACHES PAR LA DROGUE
Le
triste destin d’un artiste ivoiro-burkinabé devenu le meurtrier de sa fille
. Le sempiternel cas Petit Dénis
. Le sempiternel cas Petit Dénis
14/01/2019
La Côte d'Ivoire a vu naître bon nombre d'artistes et de
créateurs de haut vol dont le talent naissant a été étouffé par une addiction
aux drogues et autres stupéfiants aux conséquences néfastes sur les cellules
nerveuses. Dans ce dossier exclusif, nous vous plongeons dans l'univers de ces
artistes dont l'accoutumance aux stupéfiants a consumé leur prometteuse
carrière.
La vie des artistes sous les tropiques n'est pas facile. Loin s'en faut ! Ce serait même un truisme de le dire. En Côte d'Ivoire, beaucoup d'entre eux broient du noir. C’est véritablement la croix et la bannière aux corollaires néfastes rythmés par des morts en cascade dans leur rang. Si des facteurs, tels la piraterie, l'absence d'une véritable industrie culturelle et autres contingences, sont connus comme antinomiques à l'émergence d'une société culturelle reluisante, la responsabilité de certains artistes n’est point à occulter dans l’échec de leur carrière. C'est le cas du talentueux artiste Issa Sanogo, révélé au grand public dans les années 80 avec l'émission ''Première chance'' de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), du célèbre animateur Roger Fulgence Kassy. Un espoir de la musique ivoirienne de cette époque dont la carrière a connu un début glorieux.
La vie des artistes sous les tropiques n'est pas facile. Loin s'en faut ! Ce serait même un truisme de le dire. En Côte d'Ivoire, beaucoup d'entre eux broient du noir. C’est véritablement la croix et la bannière aux corollaires néfastes rythmés par des morts en cascade dans leur rang. Si des facteurs, tels la piraterie, l'absence d'une véritable industrie culturelle et autres contingences, sont connus comme antinomiques à l'émergence d'une société culturelle reluisante, la responsabilité de certains artistes n’est point à occulter dans l’échec de leur carrière. C'est le cas du talentueux artiste Issa Sanogo, révélé au grand public dans les années 80 avec l'émission ''Première chance'' de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), du célèbre animateur Roger Fulgence Kassy. Un espoir de la musique ivoirienne de cette époque dont la carrière a connu un début glorieux.
Malheureusement, cet artiste, promu à un bel avenir, va
connaître la déchéance à la suite d’une descente aux enfers. Une vie d'indigent
qui a énormément ému tous les mélomanes ivoiriens jusqu'au jour fatidique où le
corps sans vie de celui que le ''Gnoantré'' national, Ernesto Djédjé, un des
grands noms de la musique ivoirienne très tôt décédé, considérait comme son
filleul, ne soit retrouvé sur un banc, dans une des rues malfamées du quartier
France-Amérique, à Treichville. Ce que tout le monde redoutait, est finalement
arrivé. Issa Sanogo, qui présentait des signes de schizophrénie, est décédé le
dimanche 23 octobre 2013, en fin d'après-midi. Pourtant, des mécènes et autres
producteurs ne tarissaient pas d'éloges à l'endroit du l’auteur du titre
''Gbangban'', malgré son état de délabrement et ses récurrents troubles de
mémoire.
Issa Sanogo, décédé dans la déchéance en 2013
Bien avant, c'est une figure emblématique du hip hop africain,
Didier Awadi, qui tombe sous le charme du talent d'Issa Sanogo, errant et
mendiant dans les rues de Ouagadougou, la capitale du pays des hommes intègres.
Des promoteurs l'y avaient emmené et abandonné après une série de spectacles.
Le transfuge de la formation sénégalaise Positive Black Soul (PBS) n'avait même
pas hésité à l'inviter sur son album ''Ma Révolution'' où Issa fit une
lumineuse intervention sur le titre ''Têguêrê''. L’ex-binôme de Duggy Tee avait
promis de le produire à son prochain séjour sur les bords de la lagune Ebrié.
Malheureusement, le sort en a décidé autrement. Le poulain du producteur Firmin
Nanga a tristement tiré sa révérence. Laissant une mère inconsolable qui ne
s'est plus remise jusqu'à ce que la mort la rappelle elle-aussi dans un des
bourgs de la commune de Koumassi.
Quid de Cisco, ex-compagnon de Kunta, avec qui il formait le duo
Kunta et Cisco qui a marqué les mélomanes ivoiriens, de la sous-région et de la
diaspora africaine en Europe ? Une chose est certaine, la mort de Kunta a été
un véritable coup de Jarnac qui a tué l’aura de cette formation venue de
Bouaké. A preuve, son binôme ne s'est aucunement remis de cette disparition.
Pis, il a trouvé refuge dans la drogue. Depuis lors, il cherche à revenir au
devant de la scène. Mais en vain. Autre cas plus pathétique, c’est celui
de Marilyne, la fille de la célèbre chorégraphe, fondatrice de l’Ecole de danse
et d’échanges culturels (Edec), Rose Marie Guiraud dont l'affection pour le
chanvre indien et autres stupéfiants, a fini par la rendre folle. Pourtant,
cette jeune fille qui jouissait d’une belle réputation de grande danseuse,
doublée de chorégraphe avertie, avait dirigé la troupe «Guirivoire» pendant la longue absence
de sa mère, partie aux Etats Unis. Mieux, elle s’était fort bien illustrée en
remportant avec brio, en 2005, le concours Passionnariat. De lointains
souvenirs d’autant plus qu’aujourd’hui, cette talentueuse jeune fille en proie
à des troubles psychiques, erre dans les rues de la Riviera.
Petit Denis, un cas désespéré ! Lorsque le glas sonna sur Issa Sanogo, la famille des arts et de la culture a eu les yeux rivés sur Koulaté Koulaté Denis alias Petit Denis. Un autre artiste doué et pétri d'un talent unanimement reconnu par la famille du Zouglou. Qui, malheureusement, se débat avec ses démons intérieurs dont le plus teigneux a pour nom: la drogue. Tout le monde a pensé que cette mort devrait être un message interpellatif pour lui. L'alliance entre l'enfant de Gbattanikro et la drogue est si forte que même les prières et autres interventions dans des lieux de délivrance comme la ''Source'', à Treichville, n'arrivent pas à la briser. Pis, l'artiste maigrit et devient de plus en plus méconnaissable.
Petit Denis, un cas désespéré ! Lorsque le glas sonna sur Issa Sanogo, la famille des arts et de la culture a eu les yeux rivés sur Koulaté Koulaté Denis alias Petit Denis. Un autre artiste doué et pétri d'un talent unanimement reconnu par la famille du Zouglou. Qui, malheureusement, se débat avec ses démons intérieurs dont le plus teigneux a pour nom: la drogue. Tout le monde a pensé que cette mort devrait être un message interpellatif pour lui. L'alliance entre l'enfant de Gbattanikro et la drogue est si forte que même les prières et autres interventions dans des lieux de délivrance comme la ''Source'', à Treichville, n'arrivent pas à la briser. Pis, l'artiste maigrit et devient de plus en plus méconnaissable.
Petit Denis, plusieurs fois des personnalités, fans de sa
musique, ont tenté de le sortir du trou
C'est même dans les dédales d'un fumoir, situé au quartier
Belleville, précisément au célèbre marché portant le nom de ce bourg, sis à
Treichville, à quelques encablures d'une célèbre radio commerciale, qu'il est
retrouvé et sauvé in extremis d'une mort certaine, le 2 juin 2017, par Siro,
binôme de Yodé, et l'ex-producteur et manager du groupe Magic System, Angelo
Kabila. Un lieu infect connu pour avoir consumé des milliers de vies de jeunes
ivoiriens dont une bonne frange d'artistes en herbe. Ce fumoir à ciel ouvert,
situé sous un pont non loin du marché de Belleville, sur la principale voie
menant à Marcory Résidentiel, est un véritable marché où se vendent à tout bout
de champ chanvre indien, crack, cocaïne, héroïne, anabolisants, barbituriques
et alcool frelaté en sachets. Une préalable immersion dans ce biotope nous a
édifié, le 15 juillet 2017, sur ce lieu criminogène qui accueille aussi bien
des artistes, des vendeurs de friperie et des adeptes de la débrouillardise,
des prostituées, bandits de grands chemin ainsi que des ''microbes'' (enfants
en conflit avec la loi). Bien avant, en 2007, celui que ses fans surnomment
Denko ou El Capo a bénéficié des largesses de l'ex-secrétaire général de la
Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), Blé Goudé
Charles, alors mythique chef de la galaxie patriotique.
Mieux, cet amoureux du Zouglou n'a aucunement hésité à casser la
tirelire pour emmener Petit Denis dans un centre de désintoxication, en Italie.
Une cure qui avait donné à espérer en un redécollage de la carrière du
Zouglouman. Que nenni! L'artiste a replongé, de plus bel. Une descente aux
enfers dont la conséquence a été un échec lors d’un rendez-vous avec ses fans
pour un concert au complexe sportif Jesse Jackson de Yopougon. Denko a brillé
par son absence à ce spectacle au grand dam des promoteurs. En dépit de cela,
l'artiste est constamment sollicité dans des maquis, bars, discothèques et
autres points chauds de la capitale économique ivoirienne voire à l'intérieur du
pays. En une seule nuit, au maquis Trois Paillotes, à Treichville, l'enfant de
Gbattanikro s'était ''tapé'' près d'un million de Fcfa, une récompense en
billets de banque consécutive aux ''atalakus'' (éloges) faits à la clientèle de
cet établissement.
Une manne qui, malheureusement a atterri dans les mains de
''babatchê'' (mot malinké employé pour désigner le parrain d'un cartel:Ndlr) ou
du ''bôrôtigui'' (terme malinké qui étymologiquement signifie ''détenteur du
sac'') de fumoirs qui essaiment les communes de Marcory et de Treichville dont
le plus célèbre est celui situé sous le pont, à quelques encablures du marché
de Belleville. D'ailleurs, c'est de là qu'il sera récupéré puis évacué et
interné au Centre Cordon-vert de Côte d’Ivoire (Cover-CI), où il en est
ressorti. Ce après une cure de désintoxication administrée en vue d'une
résilience vis-vis des stupéfiants, par Dr Djè Bi, spécialiste en addictologie,
psychothérapeute, médecin holistique, thérapeute en charge du chanteur.
Founy Faya, qui deviendra le meutrier de sa propre fille
de 16 ans
Les fans et autres inconditionnels de l’artiste déchanteront une
fois encore. La raison, dès que Denko sort de ce centre, il renoue fortement
avec la drogue et perd sa fière allure et devient une loque humaine. Une
situation qui ruinera l’espoir de tous ceux qui avaient espéré une
‘’rédemption’’ du Zouglouman qui a pris l’engagement de confier sa vie à Allah
puis, par la suite, au Christ.
Du succès...à la déchéance. L'histoire de la musique ivoirienne notamment du reggae nous instruit également sur le cas de Founy Faya, cet autre artiste reggae promis à un bel avenir. Surtout avec la sortie d'un premier album intitulé ''Kouman'', qui a achevé de convaincre les mélomanes, puristes et autres exégètes des arts et de la culture, sur le potentiel de ce jeune loup aux dents longues, sorti d'un des quartiers criminogènes d'Adjamé. Mais le succès lui monte à la tête. Les effluves de fumée du chanvre indien et autres substances enivrants également. Pis, on le retrouve des fois en haillons au black market d'Adjamé.
Du succès...à la déchéance. L'histoire de la musique ivoirienne notamment du reggae nous instruit également sur le cas de Founy Faya, cet autre artiste reggae promis à un bel avenir. Surtout avec la sortie d'un premier album intitulé ''Kouman'', qui a achevé de convaincre les mélomanes, puristes et autres exégètes des arts et de la culture, sur le potentiel de ce jeune loup aux dents longues, sorti d'un des quartiers criminogènes d'Adjamé. Mais le succès lui monte à la tête. Les effluves de fumée du chanvre indien et autres substances enivrants également. Pis, on le retrouve des fois en haillons au black market d'Adjamé.
Un soir où il semble au bout du rouleau, Founy Faya fait une
descente musclée dans la cour familiale à Attécoubé. A son passage, il
rencontre sa fille âgée de 16 ans qu'il tue à coup de poignard. Arrêté, il purgera
une peine d'une dizaine d'années à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan
(Maca). A sa sortie de prison, l'auteur du célèbre titre ''Coxer'' met une
croix sur sa carrière musicale et entre définitivement au Burkina Faso. Une
autre pépite de la musique ivoirienne notamment du Zouglou, des années 2000,
qui n'aura pas eu non plus le temps de briller sur l'échiquier musical
ivoirien. C'est bel et bien Bolou Zahi Patrick plus sous le pseudonyme Bagnon
le Rossignol. Une appellation qu'il doit à son premier producteur le
journaliste et animateur Mame Campbell.
Bagnon, cet artiste
à la voix de velours, empreinte d'une certaine chaleur avec cette charge
d'émotions et de mélancolie à l'aune des dépositaires du ''Tohorou''. « Un art de chant et de musique
exécuté par les dépositaires de la tradition et de l'histoire du peuple bété.
Mieux qu'un simple griot laudateur réduit à des propos flagorneurs, le Tohourou
vêtu d'une jupe de raphia exalte les faits historiques, s'autorise -le cas
échéant- des remises en question des acteurs politiques au sens de
gestionnaires de la cité, qu'il est censé encenser », Cf : ‘’
Le ''rosignol'' du Zouglou, Bagnon aussi
La chanson populaire en Côte d'Ivoire’’, un ouvrage datant de
1986, rédigé sous la direction du distingué historien Pr Wondji Christophe et
qui garde plus jamais son intérêt documentaire. Il ne pouvait en être
autrement, d'autant plus que la mère de celui-ci est une des chansonnières très
connues en pays Bété. Bref ! Bagnon connaît un franc succès avec son album
''Bawonon''. Une ode à la beauté féminine qui a bénéficié de la collaboration
du virtuose arrangeur Marcelin Yacé. Un coup d'essai qui se transformera en
coup de maître consacré par l'enregistrement d'un album éclectique aux saveurs
d'Aloukou, un rythme traditionnel du terroir bété.
Le succès est au rendez-vous. Les sollicitations pour des
concerts fusent de partout. La gloire se conjuguant généralement avec argent,
sexe, alcool et drogue, Bagnon finit par franchir le Rubicon, en nouant une
idylle avec la marijuana. Puis de flirter avec des dérivés de drogues dures. La
chute ne s'est pas fait attendre. Sa dulcinée qui l'épaulait finit, elle-aussi,
par claquer la porte. Ainsi commence la traversée du désert pour l'artiste. Qui
pourtant faisait la fierté des jeunes du quartier ''Millionnaire'', à Yopougon
où il arborait ses rutilantes voitures. Mieux, son home studio d'enregistrement
était également une source de fierté. Mais tout cela n'est qu'un vieux
souvenir. Un vieux souvenir qui certainement fait ressurgir des remords. Et
Bagnon en a des tas. En effet, il n'a de cesse à se confondre en excuses en
implorant son ex-compagne de revenir vivre avec lui. Entre- temps, il se
contente de petits spectacles çà et là qui viennent à dose homéopathique, tout
en se débattant pour pouvoir s'extraire des griffes de la drogue. Une pieuvre
dont on s'en débarrasse difficilement, comme il a été donné de constater pour la
plupart des artistes sous emprise d'une accoutumance à ces produits. A
cette longue liste d’artistes dont la carrière a été plombée par la drogue, on
pourrait ajouter le jeune reggaeman Don Mike dont le disque ''Yatchi'' a été un
énorme succès en Côte d'Ivoire.
Un proche de ''Petit Denis témoigne
Edoukou Jean-Baptiste, anciennement manager du chanteur Issa
Sanogo, mort des suites d’une overdose, est un proche du célèbre Zouglouman
Petit Denis. Face aux vidéos qui circulent sur la toile présentant celui que
les fans surnomment Denko, il a décidé de réagir.
Des vidéos circulent sur
les réseaux sociaux présentant des images de Petit Denis pas du tout
reluisantes. S’agit-il réellement de lui ?
Oui, c’est bel et bien la photo de Petit Denis qui a été
diffusée sur les réseaux sociaux.
Mais je tiens à faire des précisions. Les images qui circulent
depuis quelque temps sur Facebook, sont de vieilles photos. Denis ne présente
pas une telle mine. Que les gens arrêtent de diffuser ce genre de photos. On a
l’impression que l’objectif de ces personnes est de le salir.
Quel est donc l’état de
santé actuel de l’artiste ?
(Il hésite…) Ça va. C’est vrai qu’il ne respire pas la grande
forme, mais je tiens à rassurer les fans de Denis qu’il se porte très bien.
C’est vrai qu’il a profondément maigri et a perdu son embonpoint d’antan, mais
il n’est pas malade comme les gens veulent le faire croire. Ce que nous
demandons aux Ivoiriens, c’est qu’ils continuent de prier pour lui. Il en a
énormément besoin.
De plus en plus, Petit
Denis s’illustre négativement à travers des frasques. Récemment au concert
Zougloumania acte 1, il a failli en découdre avec les organisateurs. Ne
pensez-vous qu’il est en train de perdre la raison ?
Perdre la raison ! Non, Petit Denis n’est pas devenu fou.
Seulement qu’il a du mal à se défaire de ses démons intérieurs. Et c’est un
véritable drame psychologique qu’il vit.
Son addiction à la
drogue n’est-elle pas à l’origine de son état ?
Evidemment. Mais je pense qu’il a encore besoin de l’aide de
tous pour s’en sortir. Il vit à Port-Bouët avec sa femme.
Où en est-il avec sa
carrière musicale ?
Sa carrière suit son cours. Nous étions récemment à Koumassi
avec Soum Bill dans un célèbre maquis où il a presté.. Actuellement, il vient
de boucler son album de huit titres chez Kapless qui sera bientôt sur le
marché. C’est un album costaud avec un titre qui parle de l’immigration
clandestine. Il prévoit des concerts pour ces fêtes de fin d’année.
http://www.linfodrome.com/people-evenements/44934-petit-denis-bagnon-issa-sanogo-cisco-don-mike-founy-faya-la-pathetique-histoire-de-ces-talents-gaches-par-la-drogue
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