A DALOA, GARE CLANDESTINE D’OU PARTENT LES JEUNES IVOIRIENS EN QUETE DE « L’ELDORADO » EUROPEENA DALOA, GARE CLANDESTINE D’OU PARTENT LES JEUNES IVOIRIENS EN QUETE DE « L’ELDORADO » EUROPEEN
En passant
devant les hauts murs, hérissés de barbelés, du centre des impôts de Daloa,
Abdoulaye*, la trentaine, ne peut retenir un soupir : « Ça fait mal. Ils sucent
tout notre argent et ne nous donnent rien, ne font rien pour nous. » Le 1er
septembre, avec 173 collègues, il a perdu son emploi à la mairie de cette
grande ville du centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Depuis, le songe qui trottait
dans sa tête depuis plusieurs années s’est transformé en idée fixe : quitter le
pays, à tout prix, et rejoindre l’Europe.
Comme des milliers de jeunes Ivoiriens, il rêve d’une autre vie dans « l’eldorado » où, il en est persuadé, « tout est plus facile ». « Il y a trois gares clandestines à Daloa. Les gens viennent de tout le pays pour partir », assure Abdoulaye, sans accepter d’en révéler les emplacements, l’un des secrets les mieux gardés de la ville depuis que les autorités sont aux aguets.
L’ouverture de routes migratoires vers la Méditerranée
A Daloa, les entreprises sont rares, et beaucoup de jeunes, peu enclins au dur labeur des champs ou trop peu qualifiés, se retrouvent sans emploi après leurs études. En attendant des jours meilleurs, ils vivent de petits boulots, comme la vente de téléphones de seconde main à proximité de la gare routière, conduisent des taxis pour 15 000 francs CFA (23 euros) par mois. ... suite de l'article sur LeMonde.fr
Comme des milliers de jeunes Ivoiriens, il rêve d’une autre vie dans « l’eldorado » où, il en est persuadé, « tout est plus facile ». « Il y a trois gares clandestines à Daloa. Les gens viennent de tout le pays pour partir », assure Abdoulaye, sans accepter d’en révéler les emplacements, l’un des secrets les mieux gardés de la ville depuis que les autorités sont aux aguets.
L’ouverture de routes migratoires vers la Méditerranée
A Daloa, les entreprises sont rares, et beaucoup de jeunes, peu enclins au dur labeur des champs ou trop peu qualifiés, se retrouvent sans emploi après leurs études. En attendant des jours meilleurs, ils vivent de petits boulots, comme la vente de téléphones de seconde main à proximité de la gare routière, conduisent des taxis pour 15 000 francs CFA (23 euros) par mois. ... suite de l'article sur LeMonde.fr
http://news.abidjan.net/h/601936.html
Commentaires
Enregistrer un commentaire