NEGOCIATIONS ENTRE LE MINISTERE ET LES SYNDICATS DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE: MISE EN PLACE D’UN CADRE D’ECHANGES POUR RECEVOIR LES PROPOSITIONS
Le Ministère de l’Education Nationale et les syndicats
de l’enseignement préscolaire et primaire ont fumé le calumet de la paix le 18
octobre dernier à l’issue d’une rencontre, au cabinet du MEN sis au 28ème étage
de la Tour D, dont les débats ont été houleux, puis apaisés, calmes et
détendus.
Sur demande des organisations syndicales à l’origine
du boycott des cours du mercredi matin, les deux parties se sont rencontrées et
ont convenu de trouver un cadre de discussions pour poursuivre les échanges en
ce qui concerne l’augmentation du quantum horaire.
Mais l’arrêté instituant le retour des cours du
mercredi matin demeure. « Je marque mon accord pour créer un cadre de
discussion en vue de recevoir vos propositions… les propositions les plus
pertinentes seront prises en compte, » a déclaré Madame Kandia CAMARA, Ministre
de l’Education Nationale.
Les syndicats, tout d’abord par la voix de Bli Blé
David SG de la COLENCI, ont pris acte de cette très bonne disposition de la
première responsable de l’école ivoirienne. Ainsi, les travaux de ce cadre de
discussions ouvriront le vendredi 21 octobre.
En attendant,
les syndicats ont décidé d’aller consulter leurs bases en vue de les informer
des avancées obtenues dans les négociations avec la tutelle. Ils profiteront
pour désigner leurs représentants au sein de ce cadre d’échanges. Au reste
Mesmin COMOE, SG du MIDD, a rappelé que son syndicat « n’est pas hostile aux
cours du mercredi ».
Cependant, ils
sont hostiles au « comment » de la mise en œuvre de cette mesure. Deux autres
syndicats, à savoir la FESEP-CI et la FIRECI ont réaffirmé leur non-opposition
aux réformes initiées cette année. « Nous ne sommes pas signataires du mot
d’ordre de grève. On a demandé à nos camarades de
dispenser les cours le mercredi, » a déclaré Ouattara Souleymane, SG de la FESEP-CI.
dispenser les cours le mercredi, » a déclaré Ouattara Souleymane, SG de la FESEP-CI.
« Notre position est claire.
Nous sommes
pour les cours de mercredi. Notre appel a été entendu. Malgré les menaces, nous
n’avons pas cédé, » a conclu Koné Kassoum, premier adjoint au SG de la
Fédération des Instituteurs pour la revalorisation de l’Ecole en Côte d’Ivoire (FIRECI).
http://news.abidjan.net/h/602505.html
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