ALEPE/LUTTE CONTRE LE SWOLLEN SHOOT : 64,52 HA DE CACAOYERS SERONT ARRACHES DANS LA ZONE ANADER

dimanche, 28 janvier 2018 13:43

Les producteurs des départements d’Alépé et de Grand-Bassam exhorté à la vigilance et à  surtout éviter tous les comportements à risques...

Alépé/Lutte contre le swollen shoot : 64,52 ha de cacaoyers seront arrachés dans la zone Anader

Pour les 5 prochaines années à venir, la zone Anader (agence nationale d’appui au développement rural) d’Alépé  qui a également en charge le  département de Grand-Bassam devra, dans le cadre du programme intensif de la lutte contre la maladie du swollen shoot, arracher 64,52 ha de cacaoyers infectés par cette maladie surnommée ‘’ le sida du cacaoyer’’.

Cette information a été donnée le 27 janvier par Kanhon Anselme, technicien spécialisé en cultures pérennes, chargé du programme qualité, quantité, croissance café-cacao, à la dite zone, lors d’un entretien. En attendant de bouter hors des plantations ivoiriennes, cette redoutable maladie au terme de cet ambitieux programme national qui sera également exécuté dans d’autres zones du pays, il a indiqué que le travail se poursuit sur le terrain.

Depuis la campagne du café-cacao  2013-2014 jusqu’à celle de 2016-2017, poursuit notre interlocuteur, 131,65 ha sur 65 parcelles appartenant à 63 producteurs, ont été déjà arrachés sur les 196,17 ha infectés. Et sur cette superficie, 85,30 ha ont été replantés en cacaoyers et bananiers. Malgré la campagne de sensibilisation, regrette Kanhon Anselme, son équipe et lui rencontrent souvent des poches de résistance précisément à Monnekoi, dans la sous-préfecture d’Alépé.

Il a aussi annoncé un cas d’abandon de parcelle à 4 Croix, dans la sous-préfecture de Bongo, dans le département de Grand-Bassam. Dans ce dernier cas, a-t-il expliqué, le propriétaire de la parcelle étant absent, il est difficile d’abattre les cacaoyers. Toutefois, les démarches se poursuivent pour le retrouver afin de procéder à l’arrachage des plants infectés.

Il a saisi l’occasion pour rassurer tous ceux qui, pour l’instant, sont encore réticents que des mesures d’accompagnement ont été arrêtées car, il n’y a aucune autre possibilité pour sauver les plants infectés et géolocalisés en dehors de l’arrachage. Il a, par ailleurs, exhorté tous les producteurs des départements d’Alépé et de Grand-Bassam à la vigilance et à  surtout éviter tous les comportements à risques qui pourraient propager la maladie. Par exemple, éviter d’aller prendre des cabosses soit disant belles chez une connaissance pour venir créer une nouvelle plantation.

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