COTE D’IVOIRE: LE MINISTERE DE LA FEMME AFFAME UNE SOCIETE DE GARDIENNAGE
23 janvier 2018
Côte d’Ivoire:
Le ministère de la femme affame une société de gardiennageLe responsable de First Security, une entreprise de gardiennage qui emploie quelques Ivoiriens ne sait plus à quel saint se vouer. M Kobou Serges, c’est de lui qu’il s’agit, craint de ne pas pouvoir rentrer en possession de son argent. Pourtant bien mérité.
Alors que sa structure est sous contrat avec le Centre éducatif de la zone 4 pour une durée de 3 ans, 2015, 2016, 2017, sous tutelle du Ministère de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, M Kobou n’a pas perçu le moindre copeck pour sa prestation de 2017. En effet, si pour les deux premières années, les choses se sont déroulées sans le moindre heurt, le changement survenu à la tête de la direction du centre dans le mois de janvier 2017 va réorienter sa joie du travail. « Nous sommes en contrat avec le centre éducatif de la zone 4 depuis 2015. Pour un contrat qui court sur 3 ans. Et chaque année, nous renouvelons le contrat que la directrice avise afin de le signifier au SIGFIP pour une prise en compte dans le budget. Faut dire que je travaille sous fonds propre, je paye mes collaborateurs et à la fin de l’année, j’encaisse le chèque pour faire fonctionner l’entreprise. Et tout s’est bien passé en 2015 et 2016. Mais pour 2017, avec l’arrivée de la nouvelle directrice, Mme Zouzou Marguerite, début janvier, on ne comprend plus rien. Nous avons rédigé le contrat et lui avons soumis pour signature. Mais Mme la directrice n’a pas trouvé le temps pour nous faire le retour de notre contrat. Elle n’a pas non plus renié le contrat qui nous lie ». En français facile, il faut comprendre que la jeune société de gardiennage, First Security, a continué de proposer ses services au centre éducatif durant l’année 2017, étant lié par un contrat, sans être sûre d’être rémunérée pour sa prestation. Comme peut en témoigner cette note que son premier responsable a adressée à la directrice du centre le 4 décembre 2017. Parcourons ensemble le contenu du courrier. «Nous venons porter à votre connaissance que la société First Security vous a adressé 6 exemplaires du contrat de l’année 2017. Que vous deviez viser fin de nous les retourner pour l’enregistrement ; Ce qui n’a pas été fait jusqu’à ce jour. Il est important pour nous de vous rappeler que nous sommes en contrat avec le centre éducatif depuis 2015 et une chose pareille ne s’est jamais produite. Nous nous retrouvons dans une situation où le SIGFIP a fermé et cette année peut être considérée comme nulle alors que nous sommes en contrat avec vous depuis pour l’année 2017. C’est l’occasion pour nous de vous demander Madame la Directrice générale, la conduite à tenir pour l’enregistrement de notre contrat et le règlement du montant 2017 ». Si Mme la directrice a avisé le courrier par sa signature en guise d’accuser de réception. Elle n’a pu faire suite au courrier à elle adressé, encore moins accordé un rendez-vous à Kobou Serges. Elle était sans doute, préoccupée par trouver un autre point de chute à l’Econome du nouvel établissement qu’elle dirige. Jugé un brin encombrant ? Enfin bref, aux dernières nouvelles, on aurait appris que la ligne budgétaire allouée à First Security a été utilisée. Un dossier autre que le leur aurait été proposé au SIGFIP ? Alors que c’est bien First Security qui a apporté son assistance sécuritaire au centre éducatif tout le long de l’année? En voilà des façons de faire. Si cela s’avère être vrai, la nouvelle directrice, Mme Zouzou Marguerite, dont on dit être une proche d’un ponte du gouvernement trouvera les moyens de parer à cette injustice vite fait.
M.M, in L’Eléphant déchainé n°583
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