NOVARTIS TESTE UN NOUVEL ANTIPALUDEEN POUR LUTTER CONTRE LA RESISTANCE DU PARASITE AUX TRAITEMENTS ACTUELS
21 août 2017 à
12h27 Par Jeune Afrique Le laboratoire
pharmaceutique Novartis lance des essais cliniques dans neuf pays en Afrique et
en Asie pour un nouveau traitement contre le paludisme, maladie qui développe
une résistance croissante aux anciens traitements, rapporte Reuters.
En lançant les
essais cliniques d’un nouveau traitement contre le paludisme dans neuf
pays, en Afrique et en Asie, Novartis s’attaque au problème de la résistance de
la malaria aux médicaments existants. Le laboratoire pharmaceutique suisse, qui
travaille actuellement sur la deuxième phase de son programme d’essais avec le
groupe Medicines for Malaria Venture (MMV), a déclaré, lundi 21 août, que son
traitement KAF156 pourrait changer la donne, rapporte Reuters.
Les besoins en
nouveaux traitements contre le paludisme sont croissants, notamment pour lutter
contre la résistance des parasites au médicament standard actuel de
l’artémisinine observées en Asie ainsi qu’en Afrique, de manière plus
sporadique.
Les tests
initiaux suggèrent que le KAF156 a le potentiel de soigner rapidement
l’infection par le paludisme, y compris lorsque les souches sont
résistantes, ainsi que de bloquer la transmission du parasite du
paludisme depuis le moustique.
Démarrage des essais au Mali
KAF156 appartient à une nouvelle classe de composés antipaludiques appelés imidazolopiperazines. Il est conçu pour être utilisé en combinaison avec une recette amélioré de la lumefantrine, un traitement qui existe déjà.Ce nouveau programme d’essais cliniques a débuté dans un centre médical au Mali et devrait se poursuivre dans les mois qui suivent à travers 16 centres situés dans neuf pays en Afrique et en Asie
Chute de la mortalité liée au paludisme
« Pour capitaliser les gains réalisés dans la lutte contre le paludisme depuis le début du siècle, nous avons besoin de nouveaux médicaments efficaces dans tous les cas de résistance du parasite et dans tous les pays qui soient faciles à administrer, en particulier pour les enfants », a déclaré à Reuters le docteur David Reddy, PDG de MMV.La mortalité due au paludisme a chuté de manière importante depuis 2000 grâce à la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime toutefois qu’en 2015, 438 000 personnes sont mortes de la maladie, parmi lesquelles une majorité d’enfants africains.
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