CRISE DES FRAIS D’INSCRIPTION – D’ANCIENS SYNDICALISTES ESTUDIANTINS CONDAMNENT LA FESCI
La crise des frais d’inscription dans les écoles
primaires et secondaires publiques de Côte d’Ivoire continuent de susciter
des réactions.
Ce jeudi 21 septembre, en conférence de presse à la maison de la
presse à Abidjan-Plateau, d’anciens syndicalistes estudiantins
et scolaires réunis au sein de la Cellule des Anciens Responsables
de Mouvements Estudiantins et Scolaires ont condamné les actions de la Fédération
estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).
« Les actes perpétrés par la FESCI au motif du coût trop
élevé des frais d’inscription, ont eu pour effet la perturbation des
cours, la destruction et le pillage de biens publics et privés. Ainsi,
des établissements scolaires ont été vandalisés et des élèves
violentés, réduisant tous les efforts consentis par l’Etat, les parents
d’élèves et tous les partenaires du système éducatif depuis 2011 », dénonce
d’entrée Gbocho Paterne, le porte-parole de cette Cellule.
Selon le conférencier qui s’interroge sur l’attitude de la FESCI,
les agissements de ce syndicat sont injustifiés dans la mesure où suite
à des discussions entre les organisations des parents d’élèves et
le ministère de tutelle, un accord sur la gestion des
établissements scolaires a été signé. « Comment comprendre donc cette
escalade de violence sur la base de revendications injustifiées », se
demande-t-il.
Pour Gbocho Paterne et ses camarades, la FESCI a la volonté de
prendre en otage l’éducation des enfants. D’où, poursuit-il, ce syndicat
« s’est mué en organisation de parents d’élèves pour entraver le bon
déroulement de cette nouvelle rentrée scolaire » constate-t-il.
Les membres de la Cellule des
Anciens Responsables de Mouvements Estudiantins et Scolaires qui se
défendent d’être les porte-voix du ministère de l’Education nationale et
des Comités de Gestions des Etablissements scolaires (COGES), ajoutent en
outre que « Les COGES depuis leur création en 1995 par décret N°95-26
du 20 janvier 1995 ont permis des réalisations concrètes et visibles pour
le bon fonctionnement de l’école ivoirienne ». Gbocho Paterne leur
porte-parole cite en exemple la construction, la réhabilitation et l’équipement
en tables bancs des salles de classe ; l’appui aux activités
pédagogiques, l’entretien du patrimoine de l’établissement… des actions
qui à l’en croire, ont « permis de booster les résultats scolaires et
rendre
l’école ivoirienne plus compétitive ».
l’école ivoirienne plus compétitive ».
La Cellule des Anciens Responsables de Mouvements Estudiantins
et Scolaires appelle cependant à la discussion entre les
organisations syndicales et celles des parents d’élèves. Cette
organisation, disent ses membres, est constituée d’anciens membre des plusieurs
mouvements et syndicats dont l
http://www.poleafrique.info/crise-frais-dinscription-danciens-syndicalistes-estudiantins-condamnent-fesci
Commentaires
Enregistrer un commentaire