LES CHEFS D’ETAT ADOPTENT UNE FEUILLE DE ROUTE POUR ELIMINER LE PALUDISME EN AFRIQUE D’ICI 2030
Les chefs d’État et de
gouvernement africains ont adopté une nouvelle feuille de route très complète
pour éliminer le paludisme en Afrique d’ici 2030, sous la présidence d’Idriss
Déby Itno, président de la République du Tchad, président de l’Union africaine.
Selon un communiqué de l’African Leaders Malaria Alliance (ALMA), au cours dimanche du 27ème sommet de l’Union africaine à Kigali, des dirigeants africains ont validé le « Cadre catalytique pour éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique à l’horizon 2030, ce programme définit un cheminement visant, d’ici 2030, à éradiquer les cas de paludisme et la mortalité due à cette infection, à éviter sa transmission et sa réapparition dans tous les pays”.
Idriss Déby Itno, par ailleurs, président d’Aids Watch Africa (AWA) et président de l’African Leaders Malaria Alliance (ALMA), a exhorté les différents pays, sous la direction des chefs d’État et de gouvernement, à redoubler d’efforts pour soutenir les financements actuels effectués par des donateurs et accroître les ressources nationales qui selon lui, seront essentiels à la réussite de cette feuille de route et à la mise en œuvre de solutions de santé innovantes pour éliminer le paludisme.
“Aujourd’hui, les dirigeants africains ont à nouveau montré leur engagement à éradiquer le paludisme en adoptant le Cadre catalytique pour éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique à horizon 2030, qui fixe clairement les grandes étapes et les objectifs à atteindre », a-t-il indiqué.
« En exerçant en permanence le leadership nécessaire et en développant la coopération pour financer et assurer des interventions de lutte contre le paludisme qui permettent de sauver des vies, nous pouvons continuer sur notre lancée et éradiquer le paludisme en Afrique”, a soutenu M. Itno.
D’après une étude, depuis 2000, le taux de mortalité dû au paludisme a chuté de 66 % sur le continent pour l’ensemble des catégories d’âge, et de 71 % chez les enfants de moins de 5 ans. Le nombre annuel de décès dus au paludisme en Afrique a diminué, passant de 764 000 en 2000 à 395 000 en 2015. Mais le paludisme reste l’une des principales causes de morbidité chez les femmes enceintes et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans.
Depuis sa création en 2009, l’ALMA apporte son soutien aux pays pour faire de la lutte contre le paludisme une priorité dans les programmes de développement nationaux et internationaux.
« Les dirigeants africains sont notre arme la plus puissante dans la guerre contre le paludisme », a déclaré, le secrétaire exécutive de l’ALMA, Joy Phumaphi. « En renouvelant leur engagement à combattre le paludisme et à adopter un programme qui nous permettra de le vaincre, les dirigeants africains nous ont fait faire un pas de plus vers l’élimination du paludisme en Afrique », a-t-il conclu.
Les chefs d’Etats et de gouvernements se sont engagés à supporter pleinement et à respecter les conditions requises des Centres Africains pour la Prévention et le Contrôle des Maladies ainsi que le Règlement Sanitaire International en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de la collecte des informations, sur l’analyse et sur le partage. Les pays se sont engagés dans le renforcement des systèmes de santé, de la responsabilisation et l’engagement communautaire, précise le document.
Selon un communiqué de l’African Leaders Malaria Alliance (ALMA), au cours dimanche du 27ème sommet de l’Union africaine à Kigali, des dirigeants africains ont validé le « Cadre catalytique pour éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique à l’horizon 2030, ce programme définit un cheminement visant, d’ici 2030, à éradiquer les cas de paludisme et la mortalité due à cette infection, à éviter sa transmission et sa réapparition dans tous les pays”.
Idriss Déby Itno, par ailleurs, président d’Aids Watch Africa (AWA) et président de l’African Leaders Malaria Alliance (ALMA), a exhorté les différents pays, sous la direction des chefs d’État et de gouvernement, à redoubler d’efforts pour soutenir les financements actuels effectués par des donateurs et accroître les ressources nationales qui selon lui, seront essentiels à la réussite de cette feuille de route et à la mise en œuvre de solutions de santé innovantes pour éliminer le paludisme.
“Aujourd’hui, les dirigeants africains ont à nouveau montré leur engagement à éradiquer le paludisme en adoptant le Cadre catalytique pour éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique à horizon 2030, qui fixe clairement les grandes étapes et les objectifs à atteindre », a-t-il indiqué.
« En exerçant en permanence le leadership nécessaire et en développant la coopération pour financer et assurer des interventions de lutte contre le paludisme qui permettent de sauver des vies, nous pouvons continuer sur notre lancée et éradiquer le paludisme en Afrique”, a soutenu M. Itno.
D’après une étude, depuis 2000, le taux de mortalité dû au paludisme a chuté de 66 % sur le continent pour l’ensemble des catégories d’âge, et de 71 % chez les enfants de moins de 5 ans. Le nombre annuel de décès dus au paludisme en Afrique a diminué, passant de 764 000 en 2000 à 395 000 en 2015. Mais le paludisme reste l’une des principales causes de morbidité chez les femmes enceintes et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans.
Depuis sa création en 2009, l’ALMA apporte son soutien aux pays pour faire de la lutte contre le paludisme une priorité dans les programmes de développement nationaux et internationaux.
« Les dirigeants africains sont notre arme la plus puissante dans la guerre contre le paludisme », a déclaré, le secrétaire exécutive de l’ALMA, Joy Phumaphi. « En renouvelant leur engagement à combattre le paludisme et à adopter un programme qui nous permettra de le vaincre, les dirigeants africains nous ont fait faire un pas de plus vers l’élimination du paludisme en Afrique », a-t-il conclu.
Les chefs d’Etats et de gouvernements se sont engagés à supporter pleinement et à respecter les conditions requises des Centres Africains pour la Prévention et le Contrôle des Maladies ainsi que le Règlement Sanitaire International en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de la collecte des informations, sur l’analyse et sur le partage. Les pays se sont engagés dans le renforcement des systèmes de santé, de la responsabilisation et l’engagement communautaire, précise le document.
http://news.abidjan.net/h/594765.html
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