TRAITE DES ENFANTS: LES ENFANTS TOGOLAIS INTERCEPTES A NOE ONT REGAGNE LEUR PAYS
[23-07-2016.
18h00] Ces enfants avaient été interceptés, le 21 juin 2016, par la police des
frontières ivoirienne, au poste de Noé, alors qu’ils étaient en compagnie de
leur convoyeur, en transit pour Abidjan, dans le but d’exercer des travaux de
tous genres.
Traite des enfants: Les enfants
togolais interceptés à Noé ont regagné leur pays
Après un séjour d’environ un mois à l'Ong internationale « Une voie pour Padre Pio » de Bonoua, le gouvernement a fait embarquer les enfants togolais interceptés à Noé.
Cinq des six enfants de nationalité togolaise dont l’âge oscille entre 4 et 16 ans, ont regagné leur pays, ce samedi 23 juillet 2016. C’était en présence de la ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la Protection de l’enfant, Euphrasie Kouassi Yao.
Ces enfants avaient été interceptés, le 21 juin 2016, par la police des frontières ivoirienne, au poste de Noé, alors qu’ils étaient en compagnie de leur convoyeur, en transit pour Abidjan, dans le but d’exercer des travaux de tous genres.
Ce fut l’occasion pour la ministre d’exprimer, au nom de la Première dame, Mme Dominique Ouattara, son regret face au trafic auquel allaient être soumis ces enfants. Pour elle, ce sont d’innocentes personnes en âge d’être scolarisées pour certains et suivre des cours pour d’autres, qui sont victimes d’exploitation. Un acte qu’elle a fermement condamné parce qu’ « en Côte d’Ivoire, la scolarisation est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans ».
Tout en précisant qu’ils ont passé un séjour dans l’affection et l’amour du gouvernement de Côte d’Ivoire, tout au long de leur séjour, Euphrasie Yao a indiqué qu’il était important que ces enfants retrouvent leurs parents biologiques. « Il était nécessaire pour le gouvernement de prendre soins d’eux. Mais un enfant n’est mieux que dans sa famille. Ils ont encore besoin des soins et de l’amour de leurs parents », a-t-elle précisé.
Pour que les choses soient faites dans les règles, le cabinet de la Première dame, le ministère de la Promotion de la femme, de la famille et de la Protection de l’enfant, ont travaillé de façon conjointe avec l’ambassade et le consulat du Togo en Côte d’Ivoire afin d’identifier leurs familles avant de les rapatrier. Aussi, un représentant de la direction de la protection de l’enfant a-t-il été mandaté pour les accompagner jusqu’à Lomé, où d’autres procédures se tiendront afin de s’assurer qu’ils ont été remis à leurs parents biologiques.
Au nom de Mme Dominique Ouattara, Euphrasie Yao a appelé les parents à plus de responsabilité envers leurs enfants. Elle a insisté pour qu’ils les maintiennent, soit dans le foyer (lorsqu’ils ne sont pas en âge d’aller à l’école), soit dans des écoles parce qu’ils représentent l’avenir.
Visiblement heureux de retourner en famille, Barry Assibi et ses « frères » ont exprimé leur gratitude au gouvernement.
Il faut préciser que l’un des enfants (le plus jeune) a été, après les enquêtes, remis à sa mère résidant dans une localité de la Côte d’Ivoire.
Après un séjour d’environ un mois à l'Ong internationale « Une voie pour Padre Pio » de Bonoua, le gouvernement a fait embarquer les enfants togolais interceptés à Noé.
Cinq des six enfants de nationalité togolaise dont l’âge oscille entre 4 et 16 ans, ont regagné leur pays, ce samedi 23 juillet 2016. C’était en présence de la ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la Protection de l’enfant, Euphrasie Kouassi Yao.
Ces enfants avaient été interceptés, le 21 juin 2016, par la police des frontières ivoirienne, au poste de Noé, alors qu’ils étaient en compagnie de leur convoyeur, en transit pour Abidjan, dans le but d’exercer des travaux de tous genres.
Ce fut l’occasion pour la ministre d’exprimer, au nom de la Première dame, Mme Dominique Ouattara, son regret face au trafic auquel allaient être soumis ces enfants. Pour elle, ce sont d’innocentes personnes en âge d’être scolarisées pour certains et suivre des cours pour d’autres, qui sont victimes d’exploitation. Un acte qu’elle a fermement condamné parce qu’ « en Côte d’Ivoire, la scolarisation est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans ».
Tout en précisant qu’ils ont passé un séjour dans l’affection et l’amour du gouvernement de Côte d’Ivoire, tout au long de leur séjour, Euphrasie Yao a indiqué qu’il était important que ces enfants retrouvent leurs parents biologiques. « Il était nécessaire pour le gouvernement de prendre soins d’eux. Mais un enfant n’est mieux que dans sa famille. Ils ont encore besoin des soins et de l’amour de leurs parents », a-t-elle précisé.
Pour que les choses soient faites dans les règles, le cabinet de la Première dame, le ministère de la Promotion de la femme, de la famille et de la Protection de l’enfant, ont travaillé de façon conjointe avec l’ambassade et le consulat du Togo en Côte d’Ivoire afin d’identifier leurs familles avant de les rapatrier. Aussi, un représentant de la direction de la protection de l’enfant a-t-il été mandaté pour les accompagner jusqu’à Lomé, où d’autres procédures se tiendront afin de s’assurer qu’ils ont été remis à leurs parents biologiques.
Au nom de Mme Dominique Ouattara, Euphrasie Yao a appelé les parents à plus de responsabilité envers leurs enfants. Elle a insisté pour qu’ils les maintiennent, soit dans le foyer (lorsqu’ils ne sont pas en âge d’aller à l’école), soit dans des écoles parce qu’ils représentent l’avenir.
Visiblement heureux de retourner en famille, Barry Assibi et ses « frères » ont exprimé leur gratitude au gouvernement.
Il faut préciser que l’un des enfants (le plus jeune) a été, après les enquêtes, remis à sa mère résidant dans une localité de la Côte d’Ivoire.
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