61EME SESSION DE LA CADHP A BANJUL: L’AFRIQUE DE L’OUEST, MAUVAIS ELEVE DES DROITS DE L’HOMME
Publié le
lundi 30 octobre 2017
Les points
focaux sous-régionaux sur la démocratie, les droits de l’homme et l’Etat de
droit en Afrique ont fait, chacun, un exposé sur leur région, après l’ouverture
du Forum sur la participation des Ong à la 61ème session ordinaire de la Cadhp.
Il ressort, suite à la fin de la présentation de la situation en Afrique
centrale, australe, de l’est, du nord et de l’ouest, qu’il reste beaucoup à
faire en matière de promotion et de protection des droits de l’homme. Dans ce
tableau général peu reluisant, le cas de l’Afrique de l’ouest apparait comme
une spécificité à cause du terrorisme qui y sévit mais aussi des exécutions
extrajudiciaires, surtout sur des mineurs. Et ce cas a été présenté par Mélanie
Kombaté.
Dans ses propos, le point focal de l’Afrique de l’ouest a dénoncé le rétrécissement de l’espace de la société civile, la recrudescence de la torture et la multiplication des exécutions extrajudiciaires qui sont de graves violations des droits de l’homme.
Après avoir souligné que le terrorisme est à bannir, Mélanie Kombaté a noté que la lutte contre le terrorisme est parfois une porte ouverte à toutes sortes d’abus, sous prétexte d’une situation exceptionnelle. « Exécutions extrajudiciaires, violations de domiciles, tortures » sont souvent constatés dans des pays touchés par ce phénomène. Et le cas le plus représentatif est celui du Nigeria, avec la présence de Boko Haram.
A côté de ce pays s’illustre la Côte d’Ivoire avec le problème des enfants en rupture avec la société communément appelés « microbes ». Sous prétexte de lutter contre le fléau des enfants qui agressent en bandes armées, des mineurs supposés ou soupçonnés de faire partir de ces enfants sont torturés et/ou tués sans autres formes de procès. De plus, en Côte d’Ivoire, la liberté d’expression et d’opinion est en danger avec l’arrestation de journalistes et d’hommes politiques de l’opposition.
D’autres pays, parmi les 16 qui constituent la sous-région, ont été épinglés. Il s’agit du Togo, avec l’assassinat de manifestants pacifiques et actifs, ainsi que d’expéditions punitives ; de la Guinée-Conakry avec des arrestations arbitraires et des morts d’hommes et de la Sierra Léone pour les restrictions des libertés.
Herman Bléoué
Envoyé spécial à Banjul (Gambie)
Dans ses propos, le point focal de l’Afrique de l’ouest a dénoncé le rétrécissement de l’espace de la société civile, la recrudescence de la torture et la multiplication des exécutions extrajudiciaires qui sont de graves violations des droits de l’homme.
Après avoir souligné que le terrorisme est à bannir, Mélanie Kombaté a noté que la lutte contre le terrorisme est parfois une porte ouverte à toutes sortes d’abus, sous prétexte d’une situation exceptionnelle. « Exécutions extrajudiciaires, violations de domiciles, tortures » sont souvent constatés dans des pays touchés par ce phénomène. Et le cas le plus représentatif est celui du Nigeria, avec la présence de Boko Haram.
A côté de ce pays s’illustre la Côte d’Ivoire avec le problème des enfants en rupture avec la société communément appelés « microbes ». Sous prétexte de lutter contre le fléau des enfants qui agressent en bandes armées, des mineurs supposés ou soupçonnés de faire partir de ces enfants sont torturés et/ou tués sans autres formes de procès. De plus, en Côte d’Ivoire, la liberté d’expression et d’opinion est en danger avec l’arrestation de journalistes et d’hommes politiques de l’opposition.
D’autres pays, parmi les 16 qui constituent la sous-région, ont été épinglés. Il s’agit du Togo, avec l’assassinat de manifestants pacifiques et actifs, ainsi que d’expéditions punitives ; de la Guinée-Conakry avec des arrestations arbitraires et des morts d’hommes et de la Sierra Léone pour les restrictions des libertés.
Herman Bléoué
Envoyé spécial à Banjul (Gambie)
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