COTE D’IVOIRE-MEDIAS : "JE SUIS OUVERT A TOUTES LES DISCUSSIONS POUR L’AVANCEMENT DE LA PRESSE..."(BRUNO KONE)



Le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, a indiqué sa disponibilité à discuter pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes, lors d'une audience accordée à Guillaume Gbato, Secrétaire général du Bureau exécutif national du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), le 19 octobre 2017, à Abidjan.
Cette rencontre a été une occasion pour le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste d'échanger avec Guillaume Gbato quelques jours après son retour de Belgique, où il a participé à l’Assemblée générale de UNI-MEI Europe (Union des syndicats européens des médias, des arts et du spectacle), sur les ventes des journaux, la nouvelle loi sur la presse.
«Je suis ouvert à toutes les discussions pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes. Et pour moi, ce n’est pas la loi sur la presse qui va résoudre tous ses problèmes qui sont réels. Les journaux ne vendent plus. Il faut trouver des solutions. Et nous travaillons déjà sur les voies et moyens pour faire face à cette situation que traversent nos entreprises de presse, que ce soit dans le public comme dans le privé (…) », a-t-il soutenu.
Pour lui, c'est toujours intéressant d'échanger sur des questions qui concernent l’amélioration des conditions d’exercice du journalisme. « Avec beaucoup de responsabilité et d’intelligence, on peut régler beaucoup de chose. Quand j’étais à Côte d’Ivoire Télécom, où j’ai occupé les postes de Directeur-adjoint et Directeur général, j’ai eu affaire à des syndicalistes (…) Par le dialogue on a fini par avoir nos intérêts communs. Un syndicat n’est pas forcément un adversaire, c’est un partenaire avec qui on peut travailler et faire avancer le secteur. Donc je suis ouvert aux échanges pour l’amélioration du secteur », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « C’est vrai qu’il y a beaucoup de difficultés, mais il faut reconnaître qu’on ne sera jamais à bout de ses difficultés dans l’adversité », non sans saisir l’opportunité pour expliquer en quoi « la loi sur la presse de 2004 est plus sévère que le projet de loi de 2017 », dont le processus d’adoption a été suspendu du fait des divergences entre le gouvernement et les professionnels des médias.
Il a par ailleurs donné son accord pour le parrainage de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire du Synappci.
De son côté, Guillaume Gbato a partagé avec le ministre Bruno Koné un certain nombre de préoccupations et des projets sur lesquels travaille le Syndicat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels de la presse.
Il a évoqué sa démarche dans le processus d’adoption du projet de la nouvelle loi portant régime juridique de la presse, qui à l’en croire, ne vise qu’un consensus autour de dispositions légales dans un cadre inclusif. Avant de solliciter auprès de son hôte un cadre permanent d’échanges entre le ministère et les organisations professionnelles, pour débattre des questions importantes qui concernent la corporation et trouver ensemble des solutions idoines. Sans manquer de présenter les conditions difficiles de travail des agents. Toutes ses préoccupations et projets d’ailleurs ont été consignés dans un mémorandum, qui a été remis au ministre. 

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