REPORTERS SANS FRONTIERES (RSF) – 2018 : ANNEE MEURTRIERE POUR LES JOURNALISTES
Publié le mardi 18 decembre 2018
Alors que
l’année 2017 avait été moins meurtrière que la précédente pour les
journalistes, l’année 2018 inverse la tendance. Cette année, 80 journalistes
professionnels et non professionnels, hommes comme femmes en zones de conflit
ou de paix ont perdu la vie, selon le dernier rapport de Reporters sans
frontière paru ce mardi 18 décembre. La profession est menacée, de même que la
démocratie dans le monde.
Cette année, 80 journalistes ont été tués parce qu’ils ont exercé leur mission. Celle d’informer. Derrière ce chiffre, ce sont 63 journalistes professionnels, 13 journalistes non professionnels et 4 collaborateurs des médias. 61% ont été assassinés ou sciemment en raison de leur profession. 39% ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, sur le terrain sans avoir été visés en tant que tels, rapporte l’organisation. Ils sont 77 hommes et 3 femmes. 44 ont été tués en zone de conflit, 36 en zone de paix. Ainsi, par rapport à 2017, Reporter sans frontières observe une hausse de 15% des journalistes professionnels tués.
Et le décompte semble ne pas être terminé. Selon RSF, « il convient d’ajouter plus d’une dizaine de cas en cours d’investigation par Reporter sans frontières ». Ils ont été assassinés, sciemment visés au motif que leurs enquêtes dérangeaient les intérêts de telles ou telles autorités politiques, économiques, groupes religieux ou mafieux. Tout cela illustre la détermination de ceux qui veulent faire taire à tout prix les journalistes qui dérangent.
Cette année, 80 journalistes ont été tués parce qu’ils ont exercé leur mission. Celle d’informer. Derrière ce chiffre, ce sont 63 journalistes professionnels, 13 journalistes non professionnels et 4 collaborateurs des médias. 61% ont été assassinés ou sciemment en raison de leur profession. 39% ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, sur le terrain sans avoir été visés en tant que tels, rapporte l’organisation. Ils sont 77 hommes et 3 femmes. 44 ont été tués en zone de conflit, 36 en zone de paix. Ainsi, par rapport à 2017, Reporter sans frontières observe une hausse de 15% des journalistes professionnels tués.
Et le décompte semble ne pas être terminé. Selon RSF, « il convient d’ajouter plus d’une dizaine de cas en cours d’investigation par Reporter sans frontières ». Ils ont été assassinés, sciemment visés au motif que leurs enquêtes dérangeaient les intérêts de telles ou telles autorités politiques, économiques, groupes religieux ou mafieux. Tout cela illustre la détermination de ceux qui veulent faire taire à tout prix les journalistes qui dérangent.
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