COTE D’IVOIRE / GARES ROUTIERES ET LIEUX DE STATIONNEMENT DE TREICHVILLE, KOUMASSI… : LES MICROBES SE SIGNALENT ENCORE
Les gares routières de
Grand-Bassam, à Treichville et les lieux de stationnement des véhicules de
transport de Koumassi et de Port-Bouët sont toujours dans le collimateur des
microbes (enfants-délinquants) et animateurs de fumoirs de Biafra (Treichville)
et Anoumabo (Marcory).
En tout cas, de
sources sécuritaires les mêmes microbes qui ont attaqué les riverains et
passants dans la nuit du vendredi 10 mars 2017 à Koumassi et le jeudi 9 mars
2017 à Clouétchia, à Abobo, s’apprêtent à descendre sur les lieux de transport
cités. D’ailleurs, c’est ce qu’ont soutenu les animateurs des gares et autres
lieux de stationnement, le jeudi 16 mars 2017, lors d’une rencontre à Koumassi.
« Des gens font des réunions presque toutes les nuits pour nous déstabiliser.
Nous avons repoussé, les lundi 13 et mardi 14 mars, des microbes d’Anoumabo et
d’Abobo.
En sus, des
repris de justice qui sont leurs associés étaient prêts à passer à l’offensive
sur nos gares. Parce que nous voulons assainir le milieu, nous sommes
combattus. Tout ceci orchestré par Bosson Balé, adjoint au maire à Treichville
qui dit avoir la caution de son patron. Nous disons non et allons nous opposer
par des moyens légaux », a dénoncé Ali Ouattara, l’un des animateurs des gares.
Il a lancé un appel aux autorités ivoiriennes, notamment au Président Alassane
Ouattara et au ministre d’Etat Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de la
Sécurité ainsi qu’à Alain Donwahi, ministre auprès du président de la
République, chargé de la Défense, afin qu’elles veillent régulièrement sur
leurs « lieux de travail ».
Gravement
accusé par les animateurs des gares routières et stationnements de véhicules,
Bosson Balé, adjoint au maire à la mairie de Treichville, a nié en bloc, avant
de mettre les journalistes en garde. « Ne m’appelez plus pour ce genre de chose.
Je ne suis impliqué ni de près ni de loin. J’ai été suffisamment sali. Depuis
2015, je me suis éloigné des affaires de transport. Si vous me citez (dans
votre article), je porte plainte contre vous. Je suis une personnalité.
Dites-leur de me coller la paix », a-t-il pesté, le jeudi 16 mars 2017 à
13h19mn, pendant 1mn 48 secondes qu’a duré notre conversation.
Commentaires
Enregistrer un commentaire