Algérie, Maroc, Libye : jusqu’à récemment, le dessalement
d’eau de mer était réservé sur le continent aux pays du Nord, très arides et
capables de payer pour cette coûteuse technologie, souvent présentée comme le
dernier recours pour l’approvisionnement en eau.
Mais, en 2015, le Ghana a été le premier pays d’Afrique
de l’Ouest à rompre cet état de fait en inaugurant une usine de 60 000 m3/jour à
Accra, construite par l’espagnol Abengoa. Et c’est au tour du Sénégal
d’annoncer, pour 2020, une unité de 50 000 m3/jour, financée par la
coopération japonaise. D’autres projets sont en cours à Djibouti, au Kenya, en
Tanzanie, en Égypte, ou encore au Cap-Vert.
Certes, le
dessalement n’a pas vocation à devenir la principale source d’approvisionnement
en eau potable ou industrielle des États concernés (en Algérie, pays pionnier
qui compte une dizaine d’unités actives, le dessalement – ou
désalinisation – ne représente aujourd’hui que 14 % des volumes, le
reste provenant d’eaux de surface ou souterraines), mais les experts constatent
cette évolution. « Il y a clairement une tendance en faveur du
dessalement », affirme ainsi Suzie Nkambule, directrice d’Aveng Water, une
société sud-africaine spécialisée dans le traitement de l’eau, qui exploite
l’usine de dessalement d’Erongo, en Namibie, et travaille sur des projets en
Afrique du Sud.
La sévère sécheresse des deux dernières années a ancré
dans les esprits l’idée que les rivières et les nappes phréatiques ne
suffiraient pas
S’il vaut pour
la plupart des régions, ce constat, dit-elle, est particulièrement vrai en
Afrique australe, où la sévère sécheresse des deux dernières années a ancré
dans les esprits l’idée que les rivières et les nappes phréatiques ne
suffiraient pas à répondre à la fois à l’augmentation de la population et au
développement de l’industrie. Et les mégapoles africaines sont les épicentres
de cette demande croissante.
« En dehors
des zones à fort stress hydrique, la problématique du dessalement se pose pour
les grandes capitales côtières, dont certaines doivent pallier la pollution des
ressources [notamment dans les villes lagunaires comme Lagos ou Abidjan] à
proximité », observe José del Castillo, directeur Afrique et Moyen-Orient
de Suez, spécialiste de l’eau et des déchets, pour qui cette solution
alternative va se développer, sans toutefois exploser.
Des
coûts en baisse Car tandis que
la soif des capitales grandit, les coûts du dessalement, eux, ont dégringolé
depuis les années 2000. Grâce, tout d’abord, à l’essor de la technologie
d’osmose inverse (l’eau est filtrée à travers de très fines membranes qui
retiennent le sel), beaucoup moins consommatrice en énergie que la technologie
thermique historique (qui consiste à séparer le sel et l’eau par distillation).
Publié le jeudi 27 septembre 2018 | Abidjan.net Dans une déclaration le mercredi 26 septembre 2018, Le Forum National des Confessions Religieuses de Côte d'Ivoire a appelé l’ensemble des couches socioprofessionnelles et les populations ivoiriennes à œuvrer pour des élections apaisées. (Ci-dessous la déclaration). Excellence Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, amis de la Côte d'Ivoire ! Frères et Sœurs ! Le 13 octobre prochain , Dieu voulant, les ivoiriens vont élire leurs conseillers municipaux et régionaux. Au constat, par le passé , la plupart des consultations électorales ont mis à mal la cohésion sociale de notre jeune nation. Afin de prévenir d'éventuelles crises électorales similaires, le forum National des Confessions Religieuses de Côte d'Ivoire regroupant Vingt-quatre (24) structures Chrétiennes, bouddhistes, musulmanes, comme d'habitude, saisit cette autre occasion pour faire une adresse à l'opinion. 1- A nous religieux Nous
Publié le samedi 29 septembre 2018 | Fraternité Matin Pour préparer cette importante rencontre organisée par la Banque africaine de développement (BAD), l’institution financière africaine a initié une rencontre, « un road show » entre les apporteurs de projets du secteur privé et plusieurs officiels ivoiriens ce 28 septembre à Abidjan. Selon la directrice générale, Bureau régional de développement et de prestation de services pour l'Afrique de l'Ouest de la BAD, Mme Marie Laure Akin-Olugbade, la rencontre du jour est une occasion pour informer les parties prenantes et susciter l’intérêt des opérateurs privés à préparer des projets susceptibles d’être présentés en novembre à de potentiels intéressés par l’Afrique. « Les nombreuses opportunités de développement et d’infrastructures de l’Afrique sont un terrain fertile pour nouer des partenariats élargies entre gouvernements, banques multilatérales de développement et secteur privé », a-t-elle indiqué. Elle a tenu à
Publié le vendredi 28 septembre 2018 | APA Le Forum femme et développement (Fofed) consacré à la transformation des matières premières pour l’autonomisation de la femme s’est ouvert, jeudi, à Abidjan à l’initiative de la Fondation African women initiatives (Awi), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. A l’ouverture des travaux de ce forum qui est à sa deuxième édition, le ministre ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, a invité la gente féminine à s’impliquer davantage dans la transformation des matières premières. « Je voudrais saluer vos efforts et vous encourager à faire davantage au regard de la demande de plus en plus forte d’une classe moyenne exigeante en matière de qualité », a-t-il exhorté, soulignant que « le gouvernement continuera de soutenir l’entreprenariat féminin». M. Diarrassouba qui représentait le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a rappelé
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